Les parties libyennes ont signé, jeudi à Skhirat, «l'Accord politique libyen» visant à faire sortir le pays de la crise qui dure depuis plus de trois ans. L'accord a été signé par les représentants de l'ensemble des parties prenantes au dialogue inter-libyen, qui se déroule sous les auspices de la mission des Nations Unies d'appui en Libye (Manul), notamment du Parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, du Congrès national général (CNG), dit Parlement de Tripoli, de partis politiques, des indépendants et de la société civile. Une signature bien accueillie par la communauté internationale. Selon le ministre espagnol des affaires étrangères et de la coopération, José Manuel Garcia Margallo, l'accord politique libyen représente le premier pas vers la solution du conflit qui dure depuis 4 ans dans ce pays. L'accord en question prévoit notamment la création d'un gouvernement d'union nationale, la reconnaissance d'un seul Parlement et la création d'un Conseil d'Etat. Le plus important est la mise en place d'un gouvernement d'unité nationale, a ajouté le chef de la diplomatie espagnole, précisant que l'étape suivante sera l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité reconnaissant et soutenant ce gouvernement en tant qu'unique représentant des Libyens. Le représentant permanent de l'Espagne auprès du Conseil de sécurité travaille sur un projet de résolution à ce sujet, a indiqué M. Margallo.