Ce congrès qui a débuté hier mercredi et se poursuit à la capitale du Royaume jusqu'au vendredi 27 novembre est marqué par la tenue de six panels ayant pour thèmes «Intégration et écosystèmes logistiques», «Partenariats pour une croissance partagée», «Réformes institutionnelles, capital immatériel et développement du leadership», «Les technologies» et «La connectivité». «Il ne faut pas oublier que ce premier congrès illustre ainsi l'engagement indéfectible de Sa Majesté le Roi en faveur d'une coopération Sud-Sud solidaire et efficiente. Il traduit la volonté affirmée du Souverain d'approfondir davantage les relations bilatérales liant le Maroc à l'Afrique, notamment en matière de logistique et de transport», a déclaré Abdel-Ilah Benkiran, chef de gouvernement. Avant de souligner «la détermination du Maroc de participer au développement de la logistique dans le continent africain, dans un esprit gagnant-gagnant». Aussi, le Maroc entend mettre son savoir-faire en logistique, un secteur porteur de croissance, de richesse et d'emplois, au profit d'une Afrique émergente et sceller des partenariats dynamiques. Un savoir-faire renforcé depuis le lancement, en 2010, de la Stratégie nationale de la logistique qui vise, entre autres, une croissance additionnelle du PIB de 0,5%, soit une valeur ajoutée directe de 20 milliards de dirhams, et la création d'environ 96.000 emplois à la fin du programme. Un savoir-faire au demeurant confirmé également par la création et le lancement, le 21 septembre 2015, des travaux du Board national de coordination de la formation en logistique (BCFL), ainsi que le lancement des prestations visant l'élaboration d'un plan de formation national dans les métiers logistiques pour les cinq prochaines années. «Le Maroc peut aider de par son expérience les pays africains qui le sollicitent pour promouvoir et réaliser des infrastructures liées aux transports et à la logistique», a souligné Aziz Rabbah, ministre de l'équipement et du transport. En effet, deux ateliers ayant respectivement pour thèmes «Quels apports des technologies embarquées dans la prévention des risques» et «La logistique intégrée, un levier de gain de compétitivité pour les entreprises et les pays africains» sont également inscrits dans l'agenda de ce congrès. Plusieurs ministres africains chargés des infrastructures, des transports et de la logistique sont attendus à ce congrès de trois jours. Ils viennent de pays comme la Guinée-Conakry, Djibouti, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Congo-Brazzaville, le Sénégal, la Guinée équatoriale et Madagascar. Un nombre important de participants, de délégations diplomatiques, de bailleurs de fonds internationaux, dont la Banque africaine de développement, la Banque européenne d'investissement et l'Agence française de développement, prennent part à cette grand-messe.