Une enquête approfondie, menée par le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de surveillance du territoire national (DGST), a révélé leur implication dans des activités de financement du terrorisme. «Un communiqué du ministère de l'intérieur indique que les personnes arrêtées consacraient une partie de leurs revenus et bénéfices résultant de ce commerce pour financer le ralliement de volontaires à des camps relevant du groupe dit «Etat Islamique» (EI) dans la région syro-irakienne et pour soutenir les familles des combattants dans les rangs de cette organisation terroriste». L'enquête a pu aussi établir des liens étroits entre certaines personnes arrêtées et des combattants marocains dans les rangs de «Daech». Selon la même source il s'est avéré qu'ils font partie intégrante d'un plan destructeur de cette organisation terroriste. Les personnes en question jouaient le rôle de coordinateur pour rejoindre l'EI et participer à la guerre qui sévit dans le moyen-orient, notamment en Syrie. D'après le communiqué du ministère de l'intérieur, un autre individu fiché par les services sécuritaires pour ses tendances extrémistes et qui est le frère d'un combattant marocain dans ce foyer de tension a été arrêté après que son implication dans la vente de viandes impropres à la consommation dans la ville de Tanger a été confirmée. Les investigations du BCIJ continuent afin de démanteler la cellule entière et éventuellement parer à tout danger ou menace qui pourrait atteindre le Royaume. Les mis en cause seront déférés devant la justice une fois l'enquête terminée sous la supervision du parquet général compétent.