L'Office Chérifien des Phosphates (OCP) annonce avoir émis avec succès un emprunt obligataire de 1 milliard de dollars US d'une maturité de 10,5 ans à un coupon de 4,5%. Selon le management du groupe, cet emprunt fait suite à l'émission obligataire inaugurale du groupe en avril 2014. «Nous nous félicitons de la réussite de cette émission de 1 milliard de dollars US, notre seconde émission obligataire à l'international, qui renforce la position d'OCP comme leader intégré sur le secteur des engrais phosphatés. Le succès de cette opération témoigne de la confiance des marchés financiers internationaux en sa stratégie et son exécution ainsi que dans sa capacité à créer de la valeur», souligne Dr. Mostafa Terrab, président-directeur général du groupe. Les fonds levés seront destinés à financer le plan de développement industriel d'OCP. Un plan ambitieux qui vise à consacrer la position de leader pour le groupe. Plus concrètement, le géant mondial de l'extraction et la transformation des phosphates aspire à l'horizon 2025 à doubler la capacité de production minière et tripler la capacité de production d'engrais d'ici 2025. L'émission obligataire financera ce programme de développement ainsi que les opérations courantes. «Ce pricing très favorable fait suite à l'annonce des résultats très positifs de l'exercice 2014 ainsi qu'un roadshow mené avec succès par le senior management du groupe à Londres, New York ainsi que Boston», expliquent les responsables ajoutant que «l'opération souligne également le succès de la stratégie de financement du groupe, qui, dans les dernières années, a favorisé les marchés des capitaux internationaux plutôt que la dette bancaire. Ces financements via les marchés des capitaux représentaient près de la moitié de la dette brute du Groupe à fin 2014». Pour OCP, la dette obligataire aux Etats-Unis procure plusieurs avantages, notamment la possibilité d'un financement long terme sans amortissement et à un coût très compétitif pour financer son programme de développement industriel. A noter enfin que les banques chefs de file sur l'opération sont Barclays et Morgan Stanley.