Les représentants des parties au conflit Libyen devaient reprendre, jeudi 19 mars à Skhirat, leurs pourparlers politiques. Objectif : parvenir à un accord global à même de sortir le pays de la crise politique qui le divise depuis plusieurs mois. Cette reprise intervient après une pause de quelques jours pour permettre aux parties concernées de «bien se préparer» pour cette phase «décisive» des négociations, qui se déroulent sous les auspices de la Mission d'appui de l'ONU en Libye (MANUL).
Ainsi elles devront approfondir les consultations au sujet des questions à l'ordre du jour. Il est principalement question des arrangements de sécurité pour arrêter les combats et la formation d'un gouvernement d'union nationale pour mettre un terme à la division institutionnelle dans le pays.
Pour rappel, Bernardino Leon, le représentant personnel du secrétaire général l'ONU pour la Libye avait tenu plusieurs réunions jeudi et vendredi derniers avec les parties au conflit présentes à Skhirate, avant d'annoncer le report des négociations. «Nous espérons que ce sera le moment où on pourra prendre les décisions les plus importantes», avait souligné le responsable onusien, insistant sur «l'urgence» de parvenir à un accord global le plus tôt possible, car « la Libye n'a pas de temps à perdre ».