L'infirmière britannique testée positive à Ebola, lundi 29 décembre 2014 à Glasgow et ayant transité par l'aéroport de Casablanca, ne présentait aucun des symptômes de la maladie au moment de son passage au Maroc. C'est ce qu'a affirmé le ministère de la Santé soulignant que le risque d'une contamination durant la période de son transit est très minime voire inexistant. Cette britannique arrivée tard dimanche soir à Glasgow en provenance de Freetown, en passant par Casablanca puis Londres est actuellement traitée à l'hôpital Royal Free de Londres. Pauline Cafferkey travaillait pour une ONG, en Sierra Leone, avant de rentrer au Royaume-Uni. Selon le ministère, l'infirmière concernée avait subi à son arrivée à l'aéroport Mohammed V, un contrôle de température par caméra thermique et ce à l'instar des autres passagers de l'avion. A ce moment là, elle ne présentait aucun symptôme de la maladie, sachant qu'elle avait déjà subi les mêmes contrôles à son départ de l'aéroport de Freetown et à son arrivée à l'aéroport de Londres, qui se sont révélés négatifs. Pour le ministère, le risque d'une contamination au cours du transit de l'infirmière par l'aéroport Mohammed V est très minime voire inexistant, puisque l'intéressée n'a commencé à ressentir la maladie qu'après son arrivée à l'aéroport Heathrow de Londres. D'autant qu'il est confirmé scientifiquement que la transmission du virus n'intervient qu'après apparition des symptômes cliniques de la maladie. Par ailleurs, par précaution, le ministère de la santé suit de près l'état de santé des quatre personnes restées au Maroc, en provenance de Freetown à bord du même vol. Le ministère assure également qu'il informera à temps l'opinion publique de toute évolution à ce sujet.