«Le Maroc bénéficie d'une stabilité politique et d'une croissance économique soutenue, mais aussi d'une position géographique avantageuse, renforcée par ses nombreux accords de libre-échange», a expliqué Hiroyuki Ishige, président de JETRO, soulignant que le Japon aura besoin de la connaissance et de l'expérience du Maroc sur le continent africain. «Les entreprises japonaises ont des technologies et des services de haute qualité, mais cela n'est pas suffisant pour percer sur les marchés africains.», a-t-il noté. Promoteur d'échanges et d'investissements croisés, le bureau de JETRO à Rabat qui débutera ses activités en janvier 2015, devra être «un trait d'union entre les entreprises marocaines et japonaises», selon Moulay Hafid Elalamy, ministre de l'industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique. Le ministre a également noté que le Maroc connaît actuellement une hausse considérable des investissements directs étrangers (IDE) dans les industries automobile et aéronautique, deux secteurs où le Japon est leader. Avec l'inauguration de ce bureau, JETRO disposera d'un réseau de 76 représentations dans 57 pays. Rabat sera ainsi la première ville du Maghreb et sixième d'Afrique après Johannesburg, le Caire, Lagos, Nairobi et Abidjan à accueillir l'organisation japonaise.