Et c'est Zouhair Chorfi, directeur général de l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII), en sa qualité de président du Conseil de l'OMD, qui dirigera cette 72ème session de la CPG, dont les travaux se poursuivent jusqu'au 11 décembre. Il sera accompagné de Mohammed Ezzahaoui, directeur des ressources et de la programmation, et de Majida Lrhezzioui, chef de la division de la coopération internationale. Lors de cette session de la CPG, principal organe de décision de l'OMD, les douanes du monde se pencheront sur l'examen de sujets stratégiques qui sont déterminants pour la relance économique, dans un contexte mondial difficile et qui interpelle fortement les administrations douanières de par leurs contributions significatives dans la facilitation des échanges commerciaux et la compétitivité économique. C'est ainsi que parmi les sujets à discuter, quatre axes ressortent comme principaux. Il s'agit de la facilitation des échanges, l'impact du commerce électronique sur le recouvrement des recettes, le partenariat douane-entreprise et les agents en douane et transitaires. Vers des échanges plus fluides Juste après la conclusion de l'Accord sur la facilitation des échanges (AFE), adopté lors de la 9ème Conférence ministérielle de l'OMC, la CPG a adopté la Résolution de Dublin durant sa réunion de décembre 2013. Conformément à cette résolution, l'OMD s'engage à contribuer à une mise en œuvre efficace de l'AFE, à aider ses membres à définir leurs besoins et priorités et à assurer l'assistance technique et le renforcement des capacités requises. À ce titre, la CPG se penchera sur l'examen de la coopération et la coordination aux frontières entre la douane et les autres autorités, notamment celles qui fixent les normes concernant les échanges commerciaux, le partenariat douane-secteur privé et la facilitation dans un contexte d'intégration économique régionale. Le commerce électronique change la donne La croissance du commerce électronique, facilitée par un meilleur accès à Internet, permet aujourd'hui aux consommateurs d'avoir accès aux marchés internationaux, à un plus large éventail de produits et à des prix compétitifs. Toutefois, cette modification du comportement des entreprises et des consommateurs n'est pas sans incidence sur les administrations des douanes, notamment sur les recettes douanières. Dans un tel contexte, l'identification du moyen le plus efficace pour recouvrer les recettes douanières sur le commerce international électronique est une importante question pour l'OMD. Coup de fouet au partenariat douane-entreprise L'accroissement exponentiel du commerce mondial et les changements dans la dynamique de la chaîne logistique internationale ont créé de nouvelles demandes et perspectives par rapport au rôle joué par la Douane. Pour mieux gérer cette situation, il est de plus en plus nécessaire que les douanes et les entreprises mettent en place un partenariat dynamique permettant de favoriser la croissance du commerce transfrontalier et de sécuriser la chaîne logistique internationale. Agent en douane et transitaire : Des métiers «in» Face à la croissance du commerce électronique, au développement par les douanes de services basés sur les Technologies de l'information et de la communication (TIC) et davantage axés sur les clients, les métiers de dédouanement et de transit évoluent de manière continue vers des procédures douanières de plus en plus simples et transparentes. Aussi, l'analyse de risque, l'échange de données sur les transactions du commerce international, le contrôle non intrusif, grâce à l'utilisation de scanners, et le contrôle a priori constituent les principales évolutions dans le métier des douanes.