L'artiste français est de retour pour la deuxième année consécutive dans le cadre d'un nouveau cycle de concerts intitulé «A la rencontre d'une œuvre» qui sera dirigé par Nicolas Brochot. Un événement initié par la Fondation Ténor pour la culture en partenariat avec le Groupe CDG et l'Institut français du Maroc. A propos de son retour au Maroc, Jean-François Zygel confie : «Déjà parce que c'est un pays magnifique !». Et ce n'est pas tout. «Mais surtout pour revoir ces visages d'enfants émerveillés, ces adultes fascinés par l'orchestre et par les grandes œuvres du répertoire symphonique, en bref pour transmettre à tous l'amour de la musique», enchaîne-t-il. Pour entamer ce cycle de concerts avec l'OPM, le choix de l'artiste «passeur» s'est porté sur la pastorale. Dans ce sens, il indique : «C'est ma symphonie préférée! La symphonie de la nature! L'œuvre dans laquelle Beethoven a su transcrire pour l'orchestre tout ce qu'il ressentait en regardant le ciel et en écoutant les oiseaux...». C'est donc une œuvre et un cycle qui s'adresse à tout le monde. «Aux mélomanes comme à ceux qui n'ont jamais entendu un orchestre de leur vie», exalte l'artiste en expliquant sa démarche. «Je serai là pour les guider, pour leur expliquer, pour les éclairer. Tout leur semblera simple, limpide, et après cela ils n'auront plus qu'un désir: retourner au concert!», avance Jean-François Zygel, également improvisateur connu en France et dans le monde. «L'improvisation est un exercice très virtuose, très spectaculaire. Le public adore voir un musicien créer de la musique devant lui, pour lui. Il s'agit d'un moment exceptionnel où l'artiste est guidé par l'inspiration, afin d'offrir ce qu'il a de meilleur à son public», détaille-t-il. Quant aux musiciens de l'OPM, ils proviennent, à ses yeux, d'horizons très différents. «Chacun est venu apporter à l'orchestre son talent, son histoire, sa sensibilité. Et tous ensemble ils créent ce collectif incroyable qu'on appelle un orchestre!», a-t-il conclu.