Le brut de référence algérien, le Sahara blend, a accentué ses pertes en septembre dernier pour se situer seulement à un peu plus de 97 dollars, selon le rapport mensuel de l'OPEP. Le pétrole algérien, qui subit le contrecoup de la chute de la demande internationale, a encore baissé de 3,7 dollars, après avoir perdu près de douze dollars entre juin et août derniers. Selon les experts, l'Algérie a besoin d'un baril de plus de 100 dollars pour maintenir ses équilibres budgétaires et préserver sa position financière extérieure, sérieusement fragilisée, l'année dernière, par la diminution des recettes des hydrocarbures, de très loin principale source de revenus du pays. La contreperformance de ce secteur névralgique a, notamment, causé une saignée de l'excédent commercial algérien, qui s'est contracté de plus de 75 pc entre 2012 et 2014.