Le ministère de l'éducation nationale se prononce sur l'affaire des deux sœurs jumelles Salma et Soumia Al-Ahmadi. Dans un communiqué publié mardi, le ministère de tutelle fait savoir qu'à la suite de la publication du jugement du tribunal administratif portant sur l'arrêt de l'exécution de la décision de l'Aref de l'Oriental, «le ministère a décidé de lancer la procédure d'appel conformément aux lois en vigueur». Le département de Rachid Belmokhtar a clairement souligné que «nul ne peut modifier ou annuler les décisions des commissions de correction et des commissions chargées de statuer sur les cas de fraude». Le ministère explique dans son communiqué que la commission de correction a constaté, au cours de l'opération de correction, que les réponses des deux élèves aux épreuves de philosophie sont identiques. Ce qui l'a amenée à signaler un cas de fraude à l'encontre des deux jeunes filles et à en informer par un rapport l'Académie régionale de l'éducation et de la formation (AREF) de la région de l'Oriental. Selon le département de Rachid Belmokhtar, l'Aref de l'Oriental a chargé, aussitôt après avoir reçu une demande de la part du tuteur des deux élèves, la commission de correction de procéder à la révision des feuilles d'examen des deux candidates. La commission a confirmé dans un rapport détaillé le cas de fraude, s'appuyant en cela sur des arguments clairs après une comparaison et une analyse des feuilles des deux élèves. Le ministère rappelle que l'Aref est la seule partie habilitée, en vertu de l'article 105 du décret ministériel relatif au manuel de procédures des examens de baccalauréat publié le 6 mai 2014, à exécuter les mesures prises à l'endroit des fraudeurs, sur la base de ces décisions.