Selon le ministère de l'éducation nationale, 591 cas de triche ont été enregistrés durant la session normale. 35 cas ont été recensés à Casablanca et 11 téléphones portables ont été saisis . Le phénomène de la triche à l'examen du baccalauréat se poursuit. Selon un communiqué du ministère de l'éducation nationale, 591 cas de triche ont été enregistrés durant les trois journées de la session normale. Un bilan encourageant par rapport aux années précédentes. «Le nombre de cas a nettement baissé. En 2008, 1015 cas avaient été enregistrés contre 1350 en 2007», indique-t-on au ministère de l'éducation nationale. A Casablanca, les épreuves de la session normale de l'examen du baccalauréat se sont achevées avec beaucoup moins de triche. «35 cas ont été recensés, un chiffre en baisse en comparaison à l'année 2008 où 68 cas avaient été enregistrés», souligne Khadija Benchouikh, directrice de l'Académie de l'éducation et de la formation à Casablanca. Et d'ajouter que «Nous avons saisi 11 téléphones portables». Les techniques de triche bien connues se répartissent en deux grandes catégories, celles qui ont trait au matériel électronique (portables, Bluetooth) et les traditionnelles notamment «Naqla» (copiage) ou lhjabat, ces résumés de leçons miniaturisés imprimés sur des feuilles qu'on photocopie à tour de bras dans de petites dimensions dans les téléboutiques et bureaux de tabac, le «Kleenex», «Nachacha»... «Les techniques de fraudes les plus répandues sont le portable et les écouteurs sous les vêtements», précise Mme Benchouikh. La fraude et la tentative de fraude aux examens d'état sont sévèrement punies. Les mesures punitives varient entre la note zéro soumise à des conditions : le correcteur doit automatiquement accompagner sa décision par un rapport justificatif et la suspension des candidats. Les coupables sont passibles de 1 à 5 ans d'interdiction de candidature à l'examen. «Nous avons procédé à la suspension immédiate des candidatures des personnes prises en flagrant délit de fraude. Ces derniers passeront ensuite devant une commission régionale qui examinera cas par cas, la situation de chaque candidat et décidera du sort des tricheurs selon le rapport établi par les surveillants et selon la gravité de l'acte», indique la directrice de l'Académie d'éducation et de formation à Casablanca. Cette année,18.000 correcteurs ont été mobilisés. La correction des épreuves s'effectue dans 640 centres tout en tenant compte de nouvelles procédures régies par un guide de correction. La session de rattrapage est prévue pour les 2, 3 et 4 juillet. Les examens régionaux des candidats scolarisés à la 1ère année, du baccalauréat et ceux des candidats libres toutes branches ont débuté les 8 et 9 juin pour la session normale. La session de rattrapage est prévue pour les 6 et 7 juillet. Les délibérations de la session normale se dérouleront les 15 et 16 juin et celles de la session de rattrapage les 13 et 14 juillet. Rappelons que 315.718 lycéens sont inscrits à l'examen du baccalauréat 2009 dont 242.634 inscrits sont être scolarisés dans l'enseignement public, 13.733 viennent du secteur privé et 53.351 sont des candidats libres.