Gel des avoirs et interdiction d'accès au territoire européen. Ce sont les sanctions décidées par l'union européenne, lundi 23 juin 2014, à l'encontre de douze ministres du gouvernement syrien en raison des graves violations des droits de l'Homme dont ils se seraient rendus responsables. Cette décision a été prise à l'issu d'une réunion à Luxembourg des ministres européens des Affaires étrangères.
Avec ces nouvelles sanctions, le nombre total de personnes visées par les restrictions imposées passe à 191 et les avoirs de 53 entités liées à la politique répressive syrienne, y compris la Banque centrale de Syrie, restent gelés dans l'UE.
L'UE avait annoncé fin mai sa décision de prolonger ses sanctions économiques contre le régime syrien jusqu'au 1er juin 2015. Parmi ces sanctions figure un certain nombre de mesures restrictives sur les exportations et les importations, les investissements, l'activité financière et le secteur des transports. Elles prévoient aussi un embargo sur le pétrole et le gel d'avoirs de proches du régime de Bachar Al-Assad.