L'acquisition par le Maroc de la frégate Mohammed VI, fin janvier 2014, a exacerbé les visées hégémoniques en termes d'armements en Algérie. Face au vieillissement de son arsenal naval, l'armée algérienne, qui possède déjà des lance-missiles OSA, des corvettes Nanuchka et des frégates Koni, a passé fin avril 2014, commande de plusieurs nouveaux engins. Il y a d'abord les deux frégates allemandes de types MekoA200. Alger prévoit une option d'chat sur deux autres frégates du même type d'ici 2016. Il faut ici souligner que ces navires sont de véritables machines de guerre. Elles sont équipées de 8 missiles RBS-15, avec une portée de 200 kilomètres. Les frégates sont aussi dotées de 16 missiles anti-aériens et de 6 hélicoptères ASM Wildcat, avec des torpilles MU90. Tout ceci pour contrer l'achat de la frégate marocaine, qui est jugée par les experts plus sophistiquée, plus solide, plus forte et plus opérationnelle par tous types de climat en mer. Sans oublier que la frégate marocaine ne coûte que 500 millions d'Euros, alors que les frégates algériennes chiffrent à 2,2 milliards d'Euros. A tout ceci, il faut ajouter la commande de trois corvettes à La chine. Il s'agit des C28A, avec un système de combat « Tacticos », qui est déjà opérationnel sur les frégates marocaines de type Sigma. On peut aussi citer l'acquisition d'un autre navire de guerre à l'Italie. C'est un bâtiment de transport qui peut embarquer jusqu'à 400 soldats, 15 véhicules blindés et 5 hélicoptères légers. Reste l'achat de deux sous-marins nouveaux. Ceux-ci s'ajoutent à deux autres déjà en fonction en attendant la livraison en 2016 de deux autres submersibles. Avec un budget de 12,45 milliards de dollars réservé à la défense en 2014, l'Algérie poursuit sa course à l'armement en amassant un arsenal immense dont une grande partie est déjà obsolète, selon les experts internationaux.