La Banque mondiale (BM) a renouvelé, lors de son conseil d'administration tenu mardi soir, son Cadre de partenariat stratégique (CPS) avec le Maroc, en vertu duquel le groupe va augmenter son soutien financier à 4 milliards de dollars (USD) durant la période 2014-2017. "Je suis très content de vous communiquer aujourd'hui l'approbation par le Conseil d'administration de la BM du nouveau CPS avec le Maroc (...) dont l'enveloppe financière potentielle va augmenter à 1 milliard de dollars par an, soit 4 milliards de dollars durant la période 2014-2017", a déclaré à la MAP, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb, Simon Gray. Ce CPS "contient 3 piliers, dont la promotion d'une croissance concurrentielle et inclusive, l'édification d'un avenir vert et résilient, et le renforcement de la gouvernance et des institutions pour une meilleure prestation de services à tous les citoyens", a précisé M. Gray. Il a également présenté les axes transversaux de la nouvelle stratégie de partenariat qui intéresseront l'égalité des sexes, la jeunesse, l'expression et la participation, et ce en faveur d'un développement humain durable et inclusif. "La nouvelle stratégie répond aux priorités de développement du pays et s'inscrit dans le droit fil des objectifs du Groupe de la BM en matière de réduction de la pauvreté et de partage de la prospérité", indique M. Gray dans un communiqué de cette institution financière. Cette stratégie est "le fruit d'une large concertation avec les représentants des pouvoirs publics, les membres de la société civile et du secteur privé, et d'autres acteurs clés", ajoute-t-il. En outre, la stratégie se propose également d'accélérer les grandes réformes et les programmes de développement portés par le gouvernement marocain, relève la BM qui entend, dans ce cadre, contribuer à dynamiser la croissance avec l'objectif de créer les emplois tant recherchés, à généraliser de nouvelles approches multisectorielles au bénéfice des générations futures, à améliorer la compétitivité en s'appuyant sur le secteur privé et à favoriser l'intégration du pays à l'échelle mondiale.