Grace à la circulation alternée mise en place ce lundi en région parisienne à cause des pics de pollution de l'air enregistrés il y a une semaine, les bouchons sur les routes d'Ile-de-France ont été réduis de moitié. C'est ce qu'a indique "Bison futé", un indicateur de l'état du trafic routier en France. Sauf dérogations, seuls les véhicules dont le numéro d'immatriculation est impair sont autorisés à circuler. Les autres devront trouver d'autres manœuvres pour se déplacer : Covoiturage, location de voiture, télétravail ou transports en commun. Pour ne pas compliquer la tâche, le gouvernement a décidé, depuis vendredi dernier, la gratuité des transports en commun publics dans toute l'Ile-de-France, jusqu'à ce la levée de la circulation alternée. mesure qui pourrait se prolonger jusqu'à mardi, "Nous comprenons parfaitement les difficultés, les agacements, voire même les colères qui peuvent être celles de certains automobilistes qui seront concernés par la mesure d'interdiction. Mais il fallait prendre cette décision-là", a justifié le ministre français de l'écologie, Philippe Martin saluant "l'esprit civique des Franciliens". Par ailleurs, pour assurer le respect de la circulation alternée, 700 policiers ont été mobilisés sur une soixantaine de sites à Paris et dans les 22 communes limitrophes, les contrevenants risquent une amende de 22 euros, sans retrait de points. Et déjà, près de 4 500 infractions, dont 3 000 pour non-respect de la circulation alternée à Paris et dans sa proche banlieue, ont été relevées à 10h30 par la police, selon la préfecture de police de Paris. Pour rappel, en 1997, seule fois où la mesure de circulation alternée avait été appliquée, 900 policiers avaient été déployés pour contrôler notamment les entrées du périphérique, ce qui avait bloqué la circulation. Pour éviter ce blocage, la préfecture de police de Paris a décidé de ne pas effectuer de contrôle aux points d'entrée dans les communes concernées.