Des sénateurs français ont demandé, "avec insistance", aux autorités françaises que "des explications urgentes et précises soient données au sujet de la plainte déposée par une association contre le Directeur général de la surveillance du Territoire (DGST)", pour des accusations d'une prétendue "complicité de torture au Maroc". Dans un communiqué, parvenu lundi à la MAP, le président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat français Christian Cambon et les membres du bureau dudit groupe ont qualifié "d'inadmissible" cette démarche, soulignant que "cet incident grave et inédit est de nature à porter atteinte au climat de confiance et de respect mutuel entre le Maroc et la France". Les sénateurs français ont également regretté que l'irruption de sept policiers français à la résidence de l'ambassadeur du Maroc en France "intervienne au moment où le Maroc apporte un soutien sans faille à notre pays" au Mali et au Sahel. Christian Cambon et les membres du bureau du groupe d'amitié, "réprouvent l'utilisation de tels procédés qui sont contraires à tous les usages diplomatiques et aux conventions entre la France et le Maroc", ajoute la même source. "Par ailleurs, la méthode employée et le moment choisi pour médiatiser cette intervention suscitent de nombreuses interrogations sur les motivations réelles de cette affaire et ses véritables commanditaires au moment où le ministre de l'intérieur du Maroc était en France pour participer à un G4 Sécurité' avec ses homologues français, espagnol et portugais , ajoute le communiqué.