Un nouvel élan donné au secteur culturel. Jeudi dernier au siège de la présidence du gouvernement à Rabat, Mehdi Qotbi, président de la Fondation nationale des musées, et Jean-Luc Martinez, président du musée du Louvre, ont procédé à la signature d'une convention de partenariat, portant sur la restauration d'une centaine d'œuvres d'art relevant des différents musées nationaux. Cet accord de partenariat, visant la renaissance des œuvres du patrimoine marocain, sera achevé par l'organisation d'une exposition phare entièrement dédiée au Maroc. Intitulée «Le Maroc médiéval: un empire de l'Afrique à l'Espagne», cette exposition est prévue du 6 octobre 2014 au 5 janvier 2015 au musée du Louvre en France et du 2 mars au 1er juin 2015 au Maroc. «À travers cette grande exposition, nous sommes heureux de présenter la richesse du Maroc et son histoire connu par sa tolérance et sa culture», a souligné Mehdi Qotbi lors de la cérémonie de signature de cette convention, marquée par la présence de plusieurs personnalités, notamment Abdelilah Benkirane, chef de gouvernement, et Charles Fries, ambassadeur de France au Maroc. «Sous les Hautes orientations de SM le Roi, la fondation a voulu consolider cette impulsion culturelle. C'est une opportunité de mettre notre service et notre histoire», ajoute M. Qotbi. De son côté, Jean-Luc Martinez a souligné que «ce partenariat entre le musée du Louvre et la fondation est destiné à durer. Notre but est de travailler et construire un pont ensemble». De ce fait, les œuvres qui feront l'objet de restauration sont des objets en bois et en métal. «Plusieurs œuvres anciennes comme le minbar, des portes de certaines médersas et certains matériels archéologiques qui ont été trouvés en fouille vont être restaurés», explique le directeur du musée du Louvre. D'ailleurs, l'opération de la restauration se déroulera à Fès, Rabat et Marrakech et sera assurée par les experts français les plus expérimentés. «Le montage de l'exposition suit plusieurs étapes. Le premier volet de restauration se fera à Fès et continuera à Rabat et puis à Marrakech», explique le commissaire de l'exposition Bahija Simo.