C'est à la majorité que la Chambre des Représentants a adopté dans la nuit de dimanche à lundi la première partie du projet de la loi de finances (PLF) 2014. Cette partie a été adoptée, lors d'une séance plénière, par 110 voix pour, 37 contre et 0 abstention. Le projet de loi de finances 2014 s'articule autour de quatre principaux axes relatifs à la poursuite de l'édification législative et institutionnelle et l'accélération des réformes structurelles, la promotion de la dynamique de croissance à travers le soutien des investissements et des entreprises, la consolidation de mécanismes sociaux, ainsi que la pérennisation des avoirs publics et la maîtrise du déficit budgétaire. Le PLF 2014 ambitionne de ramener le déficit budgétaire à 4,9 % du Produit intérieur brut (PIB), sur la base d'un taux de croissance de 4,2 %, d'un taux de change moyen de 8,5 dirhams contre le dollar américain et d'un cours moyen de pétrole de 105 dollars américain le baril. Le projet de loi de finances pour l'exercice 2014, ne s'articule pas autour d'une approche purement comptable, mais s'inscrit plutôt dans une vision globale qui encadre les politiques publiques pour les trois prochaines années afin d'apporter une réponse aux défis posés, avait précisé, dimanche, le ministre de l'Economie et des Finances, Mohamed Boussaïd, qui répondait aux questions des groupes de la majorité et de l'opposition en présence notamment du Chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane, et des membres du gouvernement. Lors des discussions générales, samedi , le PLF 2014 avait été salué par la majorité qui estime que ce texte contribue à la réalisation des équilibres macro-économiques et répond aux revendications économiques et sociales, alors que les groupes d'opposition a critiqué un PLF "frustrant", "décevant" et dominé par la logique de l'austérité.