Les responsables du projet de reconversion de l'ancienne zone portuaire sont satisfaits de l'état d'avancement des chantiers. Piloté par la Société d'aménagement pour la reconversion de la zone portuaire de Tanger-ville (SAPT), l'ensemble des travaux se poursuit à un rythme soutenu et selon le planning préétabli. Selon les dernières statistiques, les chantiers pour la construction du nouveau port de plaisance, lancés en mars 2011, sont les plus avancées par rapport à d'autres composantes du projet. Son état d'avancement est à hauteur, à fin avril dernier, de 80%. Considéré comme l'une des principales composantes de la future marina, le nouveau port de plaisance est prévu d'être achevé avant la fin de l'année en cours, et ce pour une capacité de 1.080 anneaux. Avec la réalisation de l'ensemble des travaux pour un coût global de près de 7 milliards DH, le mégaprojet de reconversion Tanger- ville sera distingué, à l'horizon 2016, par une des meilleures offres de services aux navigateurs et aux embarcations de plaisance dans la région, avec une capacité totale de 1.610 anneaux. Soulignons que l'état d'avancement des travaux de la première phase de reconversion de l'actuel port de pêche est à hauteur de 30%. Le transfert de la pêche vers un nouveau bassin adossé à ce port permettra de «continuer à faire bénéficier le port reconverti de son attractivité», selon les responsables de ce projet. Quant aux travaux de construction du nouveau port de pêche, ceux-ci, lancés en décembre 2011, sont réalisés à 50%. Prévu d'être achevé en 2015, ce nouveau port permettra un meilleur développement de la filière pêche dans la région. Lancés en février dernier, les travaux de la réalisation de la première phase d'extension de quai de croisière atteignent un taux de 25%. Ce qui lui permettra passer d'une longueur de 200 ml à 350 ml, et ce pour pouvoir accueillir les plus grands navires de croisières. L'objectif principal est d'atteindre 300.000 croisiéristes à l'horizon 2016 et 750.000 en 2020. Outre les composantes maritimes, le projet prévoit la réhabilitation des sites historiques avoisinants. Lancés en septembres 2012, les travaux de restauration de la muraille (deux Borj Elhajoui et El Baroud) sont réalisés à 30%. Les études architecturales et techniques pour la réalisation de la deuxième tranche du reste de la muraille sont en cours de réalisation.