Surpris en flagrant délit, le tricheur reçoit un premier avertissement de la part de la surveillance générale, puis un retrait de la feuille de l'examen. S'il y a récidive du candidat, intervient le conseil disciplinaire. Et ce après rédaction d'un procès-verbal où sont attestés l'opération de triche, les moyens utilisés, l'identité du candidat, la signature des surveillants et la présentation du PV au chef du centre d'examen. Ce dernier peut également traduire l'affaire en justice. Des dispositions du nouveau projet de Mohamed El Ouafa et qui concernent aussi les établissements d'enseignement ou de formation publics que ceux de l'enseignement privé. Pour rappel, en 2012, 3.000 cas de fraudes ont été signalés pendant les examens. Alors qu'en 2008 où l'on ne dénombrait «que» 1.015 cas. Les surveillants et chefs de centres d'examens pointent du doigt l'utilisation des téléphones portables et surtout les «smartphones», pourtant interdits dans les salles d'examen et qui arrivent en tête des moyens utilisés par les tricheurs.