Les relations franco-algériennes connaissent une nouvelle montée de tensions après la révélation d'une tentative d'enlèvement avortée, orchestrée par les services de renseignement algériens, visant le célèbre opposant politique Amir Boukhors, connu pour son activisme critique sur les réseaux sociaux. Cette tentative, déjouée à la dernière minute, a provoqué une vague d'indignation au sein des milieux politiques et des défenseurs des droits humains à Paris, relançant le débat sur le comportement du régime algérien au-delà de ses frontières. Selon des sources concordantes, l'opération visait à faire taire une voix critique qui embarrasse depuis longtemps les autorités algériennes par ses prises de position et ses dénonciations. L'opération aurait été planifiée de manière secrète et complexe, dans une tentative de contourner la souveraineté française, ce que Paris a considéré comme un dépassement grave et inacceptable des lignes rouges en matière de relations internationales. Des experts en droit international ont qualifié cet acte de « terrorisme d'Etat », y voyant une stratégie désespérée du régime algérien pour réduire au silence les voix dissidentes à l'étranger, quitte à violer les lois de pays souverains. Des organisations internationales de défense des droits de l'Homme, notamment Human Rights Watch et Amnesty International, ont exprimé leur vive inquiétude face à la répétition de telles pratiques par des régimes autoritaires, appelant les Nations Unies à ouvrir une enquête urgente sur cet incident. Cette affaire rappelle une série d'opérations similaires menées ces dernières années par des services de sécurité de régimes autoritaires, dans ce que certains appellent l'« exportation de la répression », ces régimes n'hésitant pas à traquer leurs opposants jusque dans les capitales occidentales censées offrir un refuge sûr aux activistes politiques et journalistes. De son côté, le gouvernement français n'a pas encore publié de communiqué officiel sur l'incident, mais des cercles diplomatiques ont laissé entendre une « colère sourde » à Paris, notamment face à la récurrence de comportements jugés comme des provocations directes portant atteinte à sa souveraineté et à la sécurité de ses citoyens et résidents. Face à cette évolution préoccupante, l'attention se tourne désormais vers la réaction officielle de Paris, alors que des ONG et des responsables politiques français appellent à une réévaluation des relations avec l'Algérie, et peut-être à une remise en question du niveau de coopération sécuritaire et diplomatique avec un régime désormais accusé de menacer la sécurité nationale française par des actions illégales.