Ancien footballeur international belge, Jean-Marie Pfaff pense continuer sa carrière en tant qu'encadreur technique. Il veut contribuer au développement du football africain et plus précisément au Maroc qu'il aime beaucoup. Il souhaite lui rendre grand service. Ex meilleur gardien de but de la sélection de Belgique avec laquelle, il a brillé en Coupe du Monde du Mexique en 1986, Jean Marie Pfaff, qui s'est recyclé aujourd'hui pour devenir entraîneur diplômé, se trouve intéressé par le Maroc, ses footballeurs, ses clubs... Son vœu est de prendre en charge les destinées techniques d'un club du championnat national. Enthousiasmé par l'évolution du sport en général et du football en particulier au Maroc, Pfaff estime qu'il est fier de pouvoir donner un coup de plus au pays des Lions de l'Atlas, le Maroc qui le considère comme son deuxième pays. Pfaff garde de beaux souvenirs du Mondial mexicain de 1986 en tant que capitaine de la sélection belge surnommée les Diables Rouges aux côtés d'un certain Eric Gerets qui faisait partie de son équipe à l'époque. Aujourd'hui, Pfaff veut aller sur les traces de Gerets qui se trouve à la tête de la sélection marocaine pour la première fois dans son histoire, après avoir entrainé plusieurs clubs en Europe et également en Arabie Saoudite au sein d'Al Hilal, son dernier club avant de passer à sa nouvelle expérience à la tête d'une sélection. Pfaff compte faire de même mais d'abord avec un club marocain qui souhaite lui offrir son expérience et le faire bénéficier de ses sponsors. Selon son manager, le Marocain Mourad Bouchikhi résidant en Belgique, Jean-Marie Pfaff qui côtoie également plusieurs hommes de métier marocains à Bruxelles dont notre ami, Abdellatif Khlale, se sent qu'il a d'autres liaisons au Maroc. Pfaff se co mporte comme un citoyen marocain fidèle à son pays, il défend la souveraineté territoriale et la cause nationale de la Marocanité du Sahara occidentale. En bref, Pfaff reste un grand footballeur qui estime le Maroc à sa juste valeur et qui est, lui aussi, estimé par les Marocains, surtout ceux ayant vécu l'exploit des Lions de l'Atlas au même mondial mexicain 86 quand ils ont inscrit leur nom comme étant le premier pays arabo-africain dans l'histoire à se qualifier au second tour du grand rendez-vous de la planète-foot, dominant son groupe au détriment de grandes sélections comme la Pologne et l'Angleterre tenues en échec, et le Portugal sévèrement battu par (3-1). L'équipe du Maroc était difficilement éliminée en huitième de finales par l'Allemagne sur un petit but marqué aux ultimes moments du match. Le Maroc n'avait pas à rougir puisqu'il était sorti par cette sélection allemande qui a joué la finale remportée par l'Argentine du grand Maradona. C'est ce que Pfaff garde dans son esprit tout en relatant le parcours honorable de sa sélection belge qui aurait pu faire mieux sans Dame chance qui n'était pas du côté des Diables Rouges. ils se sont inclinés en demi-finales avec tous les honneurs face aux Argentins. Pfaff qui était maître de sa cage n'avait rien pu devant l'autre star du Mondial, Maradona, qui, à lui seul, était derrière le sacre mondial de son équipe à 90 pour cent. De moments inoubliables aussi bien par les Marocains que par les Belges fiers d'avoir un grand gardien comme Jean-Marie Pfaff. Nous y reviendrons.