Quand on atteint la quarantaine ou un peu plus et que l'on est sédentaire, commence les petits ennuis de santé. Si la règle n'est pas générale, il n'en demeure pas moins vrai que pour certains, ces problèmes de santé sont une réalité. Alors comme dit un bon vieil adage : «mieux vaut prévenir que guérir». La solution la plus simple, celle qui vous permettra de ne plus vous rendre chez un médecin pour un bilan de santé. La plus simple consiste à pratiquer une activité physique en l'occurrence le jogging. Adaptation progressive de l'organisme à l'effort Le jogging, oui pourquoi pas ? Mais avant de vous lancer tête basse, il est utile de consulter votre médecin traitant pour un examen cardiovasculaire et surtout pour avoir des conseils précieux que le praticien ne manquera pas de vous prodiguer. La course à pied et le jogging sollicitent pleinement l'organisme, et de ce fait, il est impératif de passer un bilan complet chez un médecin afin de s'assurer de l'absence de facteurs à risques. Au delà de 40 ans, il est plus prudent de passer un bilan cardiaque afin de s'assurer de l'absence de contre-indication cardio-vasculaire pouvant survenir durant l'entraînement. Si votre objectif initial est le contrôle ou la perte de poids grâce à la course à pied, informez-vous auprès de votre médecin qui évaluera vos besoins énergétiques en intégrant l'activité physique et sportive. Si tout est Ok, il vous reste à choisir une bonne tenue et une paire d'espadrille confortable et pratique pour le jogging. Courir c'est bon pour la santé, c'est sûr et certain, mais pendant combien de temps ? Quelle est la durée minimale d'une séance de jogging et combien de fois la répéter par semaine pour faire le plein de bienfaits physiques ? Alors à cette question, il y a la réponse que des chercheurs, américains ont apportée pour une bonne adaptation de l'organisme à l'effort, trente minutes trois fois par semaine seraient la dose minimale. Si vous êtes un débutant, ça va être un peu difficile, mais pas impossible. Pour ressentir et bénéficier des bienfaits du jogging. En effet, dix minutes deux ou trois fois par semaine, c'est mieux que rien ! Aucun spécialiste ne le contestera. Cela doit être, de toute façon, en alternance avec la marche, des toutes premières séances du jogger ou de la joggeuse. L'objectif toutefois, pour une réelle adaptation de l'organisme à l'effort et pour y trouver du plaisir, est de parvenir et de maintenir une régularité de 3 séances de 30 minutes par semaine. Vous aurez remarqué certainement comme moi d'ailleurs que le nombre des personnes qui pratiquent la marche et le jogging augmente considérablement, il n'y a qu'à voir au niveau de la corniche. Quels bienfaits retirera-t-on de la pratique sportive ? Une meilleure protection cardiovasculaire et respiratoire (cœur, circulation du sang, poumons), le renforcement musculaire des jambes, mais aussi des abdominaux (ils sont sollicités en courant) et des muscles du dos et intervertébraux qui protègent, entre autres, des maux de… dos. Si les coureurs peuvent avoir mal au dos, c'est infiniment moins fréquent que pour les sédentaires. La musculature est donc sollicitée - rien de tel que le jogging pour avoir de belles jambes - dans le même temps, la perte de graisse est facilitée; une protection contre l'ostéoporose (fragilisation des os); une action étonnamment bénéfique sur le moral, l'évacuation du stress, etc. Des chercheurs américains ont effectué deux types d'études. Le 18 mai dernier, ces études ont rapporté que la vitesse à laquelle les hommes de plus de quarante ans pouvaient courir lors d'un jogging d'un kilomètre et demi (un mile) pouvait prédire les dangers des maladies cardio-vasculaires dans les dix années suivant le test. Chez la gent féminine, le résultat du test diffère, mais on peut tout de même prévenir une maladie cardiaque. Dans le premier rapport, les chercheurs ont eu recours à un groupe d'hommes âgés entre 45 et 65 ans. Selon les analyses, si par exemple un homme de 55 ans réussit à faire un jogging de 1.5 km en 15 minutes, il a 30 % de chance de contracter une maladie cardiaque, alors que celui qui prend moins de temps risque d'être malade à moins de 10 %. Dans la deuxième étude, les sujets ont été soumis à des tests, sur les tapis de course. Le rapport publié a émis presque les mêmes hypothèses que la première enquête. Il faut savoir que l'Organisation mondiale de la santé encourage la pratique d'au moins deux heures et demie d'activités physiques par semaine afin de diminuer les risques de cancers du sein ou encore du côlon. Pour ceux qui veulent rester en forme, les chercheurs conseillent la pratique d'un sport à un rythme modéré. Alors qu'attendez-vous pour essayer ?