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Réformes constitutionnelles : La clarification politique
Publié dans Albayane le 30 - 03 - 2011

Pour ceux qui partent d'à priori et de perceptions difformes et qui considèrent que la classe politique marocaine «manque d'audace et de créativité», il est plus qu'urgent de mettre un terme à ce mélange de genre insipide et dangereux. Les partis politiques démocratiques progressistes ont pris l'initiative de contribuer avec engagement et volontarisme à la concrétisation de certains idéaux pour lesquels ils ont consenti de grands sacrifices, en vue de voir le Maroc et son peuple jouir d'institutions démocratiques, modernes et crédibles.
Ces formations politiques, fortes de leur aptitude à l'écoute active de la société, ont enregistré avec volontarisme et optimisme l'étendue des demandes sociales fortes exprimées, entre autres, par toutes celles et ceux qui ont marché les 20 février et 20 mars 2011.
Les mémorandums et autres propositions d'amendements constitutionnels sont l'émanation d'un corpus d'idées et de revendications légitimes visant la qualification de la société marocaine et de ses institutions, afin de s'élever au rang des nations démocratiques et modernes.
Les reproches et critiques qui nous sont faits pêchent par trop de simplisme et d'idées reçues. Au moment même où la classe politique marocaine fait montre de capacités de propositions, l'on assiste à ces tentatives désespérées de jeter le discrédit sur l'acte politique en soi.
Or, il est impératif de constater que cette nouvelle situation a permis de faire émerger une véritable ligne de démarcation nette entre deux camps : un premier conservateur et l'autre progressiste.
Le premier camp se suffit au simple exercice de compilation de certaines retouches à apporter au texte de l'actuelle constitution. Cette démarche qui fonctionne selon le fameux principe du «ne réveillons pas les démons qui dorment», est plus encline à empêcher l'amorce de toute dynamique de changement profond et de bouleversements des mécanismes de régulation qui «marchent».
De là apparaît claire et nette cette ligne de démarcation entre ceux qui sont partisans du «pourvu que cela dure», et ceux qui appellent de toutes leurs forces au changement salvateur qui soit en phase avec les aspirations de notre peuple. Une situation qui ira de plus en plus en se clarifiant.
Les forces progressistes revendiquent sans fioritures ni ambages l'octroi de pouvoirs réels au Premier ministre qui doit assumer pleinement son rôle de chef de l'exécutif.
Autre revendication forte : nous retrouvons cette extension des prérogatives du parlement, au lieu de demeurer une simple chambre de consignation, il est appelé à jouer son véritable rôle de contrôle de l'exécutif. Le corpus présenté par le PPS revendique haut et fort la suprématie du champ de la loi au détriment du mécanisme du dahir. La demande de faire de l'amazighe et de l'arabe des langues officielles du pays sont une autre proposition qui fait toute la différence avec ceux qui ne voient pas d'audace dans ces propositions.
L'abolition de la peine de mort et de toutes les formes de discrimination entre genres sont aussi des revendications fortes, contenues dans le mémorandum du PPS.
Le parti avance, également, une conception évoluée des droits humains, embrassant toutes la panoplie des droits et, particulièrement, la pleine égalité homme femme ainsi qu'une charte de la citoyenneté.
En partant de ces fondamentaux, le PPS est convaincu que le changement est possible et que la voie du progrès est grande ouverte.
Ceux qui se rangent dans le camp des conservateurs, en estimant que les forces démocratiques manquent d'audace, font l'éloge de la statique stérile.
Nous estimons au sein du PPS que le Maroc, dans son chantier de réforme constitutionnelle global, ne part pas du néant. Le Maroc dispose au contraire, d'une accumulation positive à travers son histoire. Aujourd'hui l'heure est aux propositions constructives d'où qu'elles viennent. Nous sommes prêts, dans le cadre de cette dynamique de dialogue national ouvert, d'accueillir positivement toute idée ou proposition qui nous sera faite, pour peu qu'elle s'inscrive dans le sens de l'histoire, celui du changement porteur de progrès, de démocratie et de dignité pour notre peuple.


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