C'est connu et c'est plutôt un secret de Polichinelle. Les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume saisissent toujours la moindre occasion pour semer le désordre, provoquer les forces de l'ordre et créer la confusion autour des acquis réalisés par le Maroc en matière des droits de l'Homme, d'ouverture, de démocratie et de développement. Dans la nuit de vendredi à samedi, des éléments séparatistes se sont infiltrés pour semer la frayeur et le désordre au sein de la population qui prenait part au festival «Mer et Désert». C'est ainsi qu'ils ont tenté par tous les moyens, agressifs et autres, pour amplifier et mettre à profit une rixe entre des jeunes de la localité. L'objectif était de faire échouer la manifestation artistique qui était organisée dans la ville, «faire parler d'eux» et laisser entendre «qu'ils existent encore», affirme Ahmed Salem Latafi, membre du bureau politique du Parti du progrès et du socialisme (PPS) et membre du Conseil royal consultatif des affaires sahariennes (CORCAS). Ces manœuvres des éléments séparatistes étaient prévisibles, souligne Salem Lattafi, puisque la date de l'organisation de l'évènement artistique de la ville Dakhla coïncidait avec l'anniversaire de la création de la fantomatique «RASD». Ce sigle «RASD» que Salem Latafi explique humoristiquement par «Rien à Signaler au Désert», avant de souligner l'effritement des thèses des séparatistes et l'évaporation de leurs illusions. Ces éléments exploitent le climat de l'ouverture et des libertés qui règnent dans le pays pour s'adonner à des actes de vandalisme, de pillages et de provocation. Des actes criminels qui devraient être condamnés par les tribunaux compétents, a-t-il fait remarquer. Aujourd'hui, a-t-il poursuivi, il y a une adhésion internationale au plan d'autonomie pour le Sahara marocain proposé par le Royaume pour mettre un terme au conflit artificiel qui n'a que trop duré. Ceci, a-t-il tenu à préciser, au moment où les masques du «polisario» sont tombés. Après les actes de vandalisme commis dans la nuit de vendredi à samedi, le wali de la région de Oued-Eddahab-Lagouira, gouverneur de la province de Oud-Eddahab, Hamid Chabar a indiqué que «les éléments séparatistes qui bénéficient du climat de liberté régnant dans le pays, ont voulu instrumentaliser et amplifier ces évènements, au demeurant circonscris au départ, pour servir un agenda bien connu». De même, a signalé le wali, «quatre véhicules ont été incendiés au moyen de bonbonnes de gaz subtilisés de certains commerces, et les devantures de certains magasins, de quelques locaux de commerce, d'une agence bancaire et d'une agence de crédit ont été saccagées au cours de ces évènements». Dix-sept personnes, par ailleurs, ont été légèrement blessées, a-t-il relevé. Les habitants de plusieurs quartiers de Dakhla, touchés par ces actes de vandalisme perpétrés par les séparatistes, ont réclamé l'ouverture d'une enquête judiciaire et la traduction devant la justice des auteurs de ces violences. Le Maroc est un Etat de droits, de libertés et des institutions. Et toute violation des lois en vigueur devrait être condamnée par les tribunaux compétents, dans le cadre du respect du droit.