Attiser les tensions et propager les mensonges et les calomnies sur le Maroc : C'est la mission principale confiée par leur maître aux médias algériens, en particulier la très officielle et très archaïque APS. Le ridicule atteint son paroxysme lorsque ces calomnies, entonnées et relayées à longueur de journée par ces médias, émanent d'une personne qui prétend défendre les droits de l'Homme, tel le président d'un machin qui s'appelle la «Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme» en Algérie, Farouk Ksentini.. Au lieu de donner des leçons au Maroc sur les droits de l'Homme et ressasser le discours creux et d'un autre âge des généraux algériens, ceux-là même qui ont inventé et soutenu le Polisario par l'argent des algériens, le sieur Ksentini ferait bien de s'occuper des droits de l'Homme dans son propre pays, au sinistre registre en la matière, et dénoncer l'arrestation d'Ali Belhaj qui n'a fait qu'exprimer courageusement son opinion sur les évènements de Laâyoune. «Le nombre des orphelins de la décennie du sang (vécue par l'Algérie dans les années 90 après l'annulation de la victoire du Front islamique du salut (FIS-NDLR), dépasse la population du «Sahara occidental» et «le pouvoir, qui a commis ces massacres contre son peuple, est totalement discrédité pour donner des leçons aux autres sur le respect des droits de l'Homme». En faisant ces déclarations, Ali Belhaj a en effet clamé haut et fort ce que l'ensemble du peuple algérien affirme tout bas, un peuple déterminé à avoir de bonnes relations d'amitié, de fraternité et de bon voisinage avec le peuple marocain et qui n'est nullement intéressé par le conflit du Sahara créé de toutes pièces et entretenu par l'Algérie pour affaiblir le Maroc et asseoir son leadership en Afrique du nord. Ali Belhaj mérite en effet tous les louanges pour avoir demandé au sieur Ksentini d'enquêter sur les graves violations des droits de l'Homme commises durant cette décennie, et ayant occasionné l'exil au Sahara de plus de 17.000 Algériens, l'arrestation de 500.000 autres et l'enlèvement de 20.000 qui sont encore portés disparus ainsi que l'assassinat de 200.000 innocents, sans parler des 30.000 veuves et du million d'orphelins dans les rangs du pauvre peuple algérien. C'est le sinistre bilan du régime algérien dans le domaine des droits de l'Homme !!!! Le sieur Ksenteni pousse le ridicule plus loin, en prétendant qu'«il est difficile d'être un voisin du Maroc (sic)», avant d'ajouter sans la moindre honte : «La drogue qui vient du Maroc est une arme de destruction massive qui vise notre jeunesse (sic)». Le ridicule ne tue pas, dit-on, car s'il y a une victime de la drogue c'est bien le Maroc dont les villes et les campagnes ont été inondées par des tonnes de psychotropes venant de l'Algérie, et importées d'Asie par plusieurs sociétés algériennes qui l'acheminent sous bonne escorte jusqu'aux frontières marocaines, à tel point que ce phénomène est devenu un véritable problème de santé publique au Maroc. Si la stratégie menée par le Maroc a permis, de l'avis même de l'ONU, de réduire la surface cultivée de chanvre indien de 137.000 ha en 2004 à 35.000 en 2009 et même de l'éradiquer dans certaines régions du nord du Royaume, il n'en est pas de même en Algérie qui est devenu un grand pays producteur de cette drogue, alimentant plusieurs pays de l'Afrique subsaharienne. Mais ce qui est le plus frappant dans le cas de l'Algérie, ce sont les dizaines de milliards de dollars tirés des exportations du pétrole, alors que ce pays enregistre le taux le plus élevé dans le monde arabe en termes de chômage, de misère, de manque de logements décents et d'absence de perspectives pour les jeunes. Le sieur Ksenteni ferait bien d'enquêter sur la destination de l'argent du pétrole algérien plutôt que de s'intéresser aux droits de l'Homme à Laâyoune, qui sont bien meilleurs qu'en Algérie. Et de loin !!!