La biennale d'art abstrait du 20ème siècle en Normandie fête cette année les 100 ans de l'art abstrait. Une flopée d'artistes de tous les coins de la planète prendront part à cette rencontre universelle, notamment Canada, France, Belgique, Maroc… L'artiste plasticien marocain Abdel Aziz LOURHRAZ exposera à la biennale à partir du 14 septembre. Sa création baptisée « Arabesque calligraphie » a été choisie par le jury afin de faire partie concours de la biennale. Lourhraz a déjà fait ses preuves dans plusieurs expositions au Maroc et à l'étranger. Il a eu, entre autres, le premier prix du concours art et abstraction organisé à Marseille, et le premier prix du concours artistique de la société noble traiteur, auparavant. L'artiste marocain s'est toujours distingué par une touche particulièrement novatrice, car il a horreur du consommé, du préétabli et du redondant. Cette singularité est d'autant plus motivante qu'elle chercher à se focaliser sur une forme et style tout à fait conformes à ses entrains artistiques. Il a souvent tendance à maintenir cet attachement identitaire, tout en s'ouvrant sur un entourage aussi incitateur qu'enrichissant. Il est bien évident que l'Arabesque renferme des particularités authentiques séculaires, de par ses contours spirituels. Les œuvres de Lourharaz sont incontestablement une plus value à ce patrimoine traditionnel de haute notoriété ancestral, loin de toute exhibition superficielle et déviatrice. Fidèle à cette tradition, il tente, avec beaucoup d'ardeur et de conviction, de faire surgir ces caractéristiques brassées de l'inter culturalité occidentale et orientale, au point d'enfanter des maillages d'une extrême fécondité artistique. Ses extensions picturales, imbues dans des vaillances conceptuelles font rejaillir des impressions existentielles où le corps, dans ses étendues palpables s'identifient au corps recherché, à l'horizon d'une sensualité de plénitude et de béatitude.