Il n'y a rien de plus merveilleux que le sentiment qu'éprouve une femme quand elle se faufile dans une boutique de chaussures. Bien “taillées” et réalisées avec amour pour elle. Qu'elles soient jeunes ou vieilles, elles rougissent toutes de plaisir quand elles touchent une belle paire de chaussures. Ce conte de fée ne fait que commencer, la mode des chaussures, toujours en innovation, nous laisse nous évader dans un monde unique pour nous les FEMMES, et la tendance 2010 ne cesse de nous éblouir avec ses créations très osées et qui donnent aux pieds de la femme une classe attirante et remarquée. A toutes les femmes amoureuses des « shoes » la mode ne s'arrêtera pas là, et son histoire continue à nous émerveiller et nous faire rêver. Son histoire justement parlons en, car depuis des siècles déjà, entre les femmes et les chaussures s'écrit une longue histoire d'amour. Une histoire passionnelle, avancent même certains psychanalystes. On prêtera une veste, une jupe... mais ses chaussures, jamais. Elles ne vont qu'à nous. Elles sont façonnées à nos pieds. Sophistiquées, baroudeuses, excentriques..., elles reflètent la façon dont nous évoluons, dont nous marchons dans la vie. Résultat ? On râle pour payer le loyer, mais on est prête à mettre des fortunes dans une paire de stilettos vert pomme. Les marques l'ont bien compris. Jonak, Minelli ou encore André n'hésitent pas à lancer des collections fleuves (150 modèles par saison). Les maisons prestigieuses se mettent également au pas, et proposent, elles aussi, des lignes plus dynamiques et plus variées. Du pain bénit pour les fanas de luxe : la chaussure leur permet d'accéder à un univers jusque-là réservé à une certaine élite. Si on ne peut pas s'offrir le dernier tailleur en maille d'un couturier, en revanche, on craquera pour les mocassins à semelles compensées. Résister à cet appel du pied ? Mission impossible. Le prix est un détail en comparaison de toutes les jouissances que les chaussures nous procurent. Jouissances esthétiques, sensuelles même. On enfile une chaussure, on se glisse dedans avec délicatesse, et toute cette gestuelle est une source de plaisir inconscient. Après tous, le talon haut a été inventé par une femme qui en avait assez d'être embrassée sur le front. La chaussure dégage une sensualité évidente, les hommes sont d'ailleurs unanimes sur la question. Quand une femme est campée sur des talons, son corps change, son centre de gravité n'est plus le même, le « body language » évolue. Perchée sur des talons, la femme marche lentement. Elle est plus attentive au monde, réceptive aussi à tout ce qui peut se passer. Nos chaussures donnent des indications sur notre statut social, notre richesse, nos occupations, et même sur l'état de notre libido ! En moyenne, chaque femme conserverait une douzaine de paires de chaussures dans ses placards. Que dire alors de celles qui collectionnent les paires par dizaines ? D'après les psychanalystes, ce besoin d'accumulation est emblématique d'une fragilité narcissique. La femme se dit consciemment ou pas : je ne peux pas plaire telle que je suis, il me faut absolument cette paire, et puis celle-là, et puis encore celle-là... C'est une histoire sans fin. Et celles qui les collectionnent sans les porter ? C'est grave, docteurs ? La collection de chaussures qu'on ne touche pas est significative d'une certaine retenue, Cela traduit un refus de vivre ses fantasmes à fond. C'est un non-passage à l'acte. On sait qu'elles sont là, leur présence nous rassure et, quelque part, ça nous suffit. Le simple fait de les regarder est source de jouissance. Jouissance ? Encore elle ! Mais à quel prix ? Aux Etats-Unis, l'amour du soulier n'a pas de limite. Certaines accros n'hésitent pas à s'offrir un lifting du pied, des injections de collagène dans les talons ou une ablation d'orteil pour entrer dans des escarpins Jimmy Choo... Dixit William Rossi, psychologue américain : «La plupart des femmes préfèrent aller en enfer en talons hauts plutôt qu'au paradis en talons plats» À méditer.