En prétextant cibler les « groupes terroristes », l'entité sioniste qui bombarde, depuis près d'une année, la bande de Gaza afin de « détruire » le Hamas, mais qui n'y est toujours pas parvenu nonobstant l'assassinat de plus de 40.000 civils palestiniens, pilonne, sans relâche, depuis la mi-septembre, les positions du Hezbollah au Liban. Ainsi, après avoir abattu, le 31 Juillet dernier, le patron du Hamas, Ismaïl Hannyeh, qui était en déplacement à Téhéran, exterminé et estropié, les 17 et 18 septembre, plusieurs centaines de libanais à l'aide des fameux bipeurs et des talkies walkies piégés puis assassiné, vendredi dernier, le leader du Hezbollah, Hassan Nassrallah, au moment où il se réunissait, avec ses proches collaborateurs, dans un bunker enfoui à plus de 20 mètres de profondeur, au sud de Beyrouth, l'occupation sioniste a été ciblé, ce mardi 1er Octobre, en guise de représailles, par quelques 200 missiles balistiques provenant d'Iran mais qui, selon les forces d'occupation sioniste, n'ont pas fait de dégâts particuliers dès lors qu'une partie d'entre eux a été interceptée par l'armée américaine et que l'autre s'est heurtée au fameux « dôme de fer » de l'ennemi sioniste. Comme il fallait s'y attendre, la réponse sioniste n'a pas tardé à venir puisqu'en promettant, immédiatement, que celui qui « attaque » la force d'occupation sioniste, sera « attaqué », leur leader, Benyamin Netanyahou, a déclaré que l'Iran qui « a commis une grave erreur... en paiera le prix ». Mais quelle tournure pourrait prendre la riposte sioniste quand on sait que le président américain, Joe Biden, avait immédiatement fait savoir que des discussions étaient « en cours » avec les autorités de Tel Aviv pour décider de la « réponse » à apporter à l'attaque iranienne, que Matthew Miller, porte-parole du Département d'Etat, a affirmé que les Etats-Unis coordonneront, avec l'allié sioniste, leur réponse contre Téhéran et, enfin, que Daniel Hagari, contre-amiral des forces de défense et porte-parole des forces d'occupation, a déclaré, de son côté, que « cette attaque aura des conséquences » car les sionistes ont « des plans » et qu'ils « agiront à l'endroit et au moment » qu'ils décideront ? Sachant, par ailleurs, que Netanyahou a toujours refusé de signer l'accord de cessez-le-feu à Gaza que lui réclame, depuis des mois, le président américain et que les chars de Tsahal sont entrés à Beyrouth alors même que Joe Biden avait ouvertement déclaré qu'il était contre des opérations au sol au Liban, rien n'indique que l'Etat sioniste va se plier, cette fois-ci, aux injonctions américaines et ce, d'autant plus que, d'après le site Web d'information américain, Axios, des ambassadeurs israéliens auraient signalé, à plusieurs chefs d'Etat, que leur pays « répondra à l'attaque iranienne avec sévérité et protègera ses citoyens ». C'est dire qu'en dépit des nombreuses mises en garde et des multiples appels à la désescalade lancés par l'ensemble de la communauté internationale, la folie meurtrière affichée, depuis des mois, par le gouvernement sioniste et les missiles iraniens qui ont visé, mardi dernier, les emplacements sioniste en Palestine occupée, font redouter le pire mais attendons pour voir… Nabil EL BOUSAADI