Saoudi El Amalki Le sourire hilare, l'attitude limpide, Abdelaziz Bendou, président de l'UniversitéIbn Zohr se meut tel le zéphyr du petit matin sur le zénith des belvédères. Depuis l'enchaînement à son prédécesseur en flamme, il relaiede manière propre à cetempérament guilleret et flegme. « Le style c'est l'homme ! », disait Feu le Roi Hassan II ou encore tel que brandissait Leclerc de Buffondevantl'Académiefrançaise, en 1753.Arborant une humeur plutôt affable etcordiale, Abdelaziz Bendouavec sonéquipée de proximité et l'entourage des partenaires de divers horizons,d'une fluidité hors pair de tel point qu'il ne compte que des partisans dela cause de formation et de recherche. Ayant acquis une expertise, à travers ses multiples tâches, notamment en tant que directeur de l'ENCG d'Agadir et vice-président à l'université dont il détient à présent les rênes de gestion, il met tout le savoir-faire administratif et ses compétences académiques au grand service des générations montantes. Il ne ménage nul effort, sillonne leslocalités reculées des cinq régions qui constituent son espace territorial et s'acquitte avec brio et maestriades dossiers épineux de la mission dont il est en charge. Ce périple laborieux qu'il ne cesse de parcourir à perte de vue, de long en large, en plaidoyer inusable dans les couloirs du département de tutelle, lui a valu en si peu de temps, nombre de réalisations en terme d'édifice, de matériel didactique et de ressources humaines. Il n'en est jamais rassasié, puisqu'il cherche toujours à doter les régions davantage d'acquisitions et de projets aubénéfice de presque 140 000 étudiants, en mettant à leur disposition un bel éventail de formations pluridisciplinaires. A ce rythme, il finirait par combler les attentes des populations estudiantines dont la fixation aux bercails est une priorité de l'Etat ainsi que la décongestion des provinces surpeuplées des régions étalées sur quasiment plus de la moitié du royaume. Abdelaziz Bendou se passionne pour le travail qu'il accomplit avec abnégation et persévérance, faisant preuve de patriotisme et de citoyenneté.Aristote, le philosophe grec de l'antiquité, disait un jour à propos du travail : « Le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail! ».Tel est Abdelaziz Bendou, unsourcilleux du travail, adepte de l'excellence et scrupuleux dans le comportement avec autrui au point de gagner tous les cœurs et revigorer les énergies. En signe de considération à cette immenseoasis de bosquets et de vergers des prairies de sérénité et de béatitude, on dédie une gerbe de jasmin et de muguet, tout en lui offrant l'extrait de cet alexandrin d'Arthur Rimbaud, intitulé le bateau ivre et chanté par Léo Ferré : Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache Noire et froide où vers le crépuscule embaumé Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche Un bateau frêle comme un papillon de mai. Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames, Enlever leur sillage aux porteurs de cotons, Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes, Ni nager sous les yeux horribles des pontons.