A nouveau porté par les jeunes talents de son centre de formation, le FC Barcelone s'est qualifié mardi pour les quarts de finale de la Ligue des champions pour la première fois depuis 2020 en battant Naples (3-1). Le Barça a pu compter sur trois de ses pépites formées au club: Pau Cubarsi, 17 ans, Fermin Lopez, 20 ans et Lamine Yamal, 16 ans. Le premier, défenseur central, a été impérial au côté d'Araujo en muselant l'avant-centre nigérian Victor Osimhen, buteur à l'aller et systématiquement mis hors-jeu ou stoppé par le jeune espagnol. Le second, titularisé au milieu, a donné le ton à son équipe avec une activité folle et des prises d'initiatives récompensées dès la 15e minute de jeu. L'international espoir espagnol, qui s'était fait un nom en marquant contre le Shakhtar Donetsk en phase de groupes, a fait preuve de sang froid pour ouvrir le score d'un plat du pied droit sur un centre en retrait de Raphinha. Il a été imité seulement deux minutes plus tard par le latéral portugais Joao Cancelo (17e, 2-0), au terme d'un contre parfaitement mené par son compère Lamine Yamal, intenable sur son aile droite. Deux buts coup sur coup qui ont fait exploser le stade olympique de Montjuic, enceinte temporaire des Barcelonais. Mais l'euphorie n'a duré que quelques minutes, avant que le Barça ne retombe dans ses travers et laisse la chance aux Napolitains de se relancer, le défenseur kosovar Rrahmani se retrouvant seul dans la surface pour ajuster Ter Stegen (30e). Le portier allemand, heureusement vigilant sur sa ligne, s'est ensuite envolé pour dévier la tête de Politano au-dessus de sa barre et garder l'avantage avant la mi-temps (35e). Et comme les Blaugranas aiment se faire peur, ils ont tremblé toute la deuxième période alors qu'ils avaient le match en main, et sont passés proches de la correction à la 80e sur une tête de l'entrant Lindstrom, qui a frôlé le cadre. Jusqu'à l'arrivée de Sergi Roberto, héros inattendu de la remontada contre le PSG en 2017, et sorti du banc pour offrir le troisième but à Lewandowski après un joli une-deux avec Gündogan (83e, 3-1). Arsenal a forcé le verrou des quarts de finale de la Ligue des champions, une première en quatorze ans, mardi en mettant au tapis un FC Porto plus expérimenté mais emporté au bout du suspense et des tirs au but (1-0, 4-2 t.a.b.). « C'est une soirée magique », a résumé dans un grand sourire l'entraîneur Mikel Arteta, après avoir remercié les supporters de l'Emirates Stadium. « Nous les aimons de tout coeur », a-t-il dit, « ils nous ont permis de gagner, c'est aussi simple que cela ». Le buteur Leandro Trossard (41e, 1-0) a surtout contribué au succès, ainsi que le gardien David Raya, vainqueur de ses face à face devant Wendell puis Galeno, celui-là même qui les avait terrassés dans le temps additionnel à l'aller (1-0). Le capitaine Martin Odegaard, l'ailier vedette Bukayo Saka et les deux recrues stars de l'été, Kai Havertz et Declan Rice, n'ont eux pas tremblé pour offrir à leurs supporters, extatiques, la nuit dont ils rêvaient depuis une petite éternité. Arsenal n'avait plus été dans le Top 8 européen depuis 2010, et il lui avait alors aussi fallu renverser les Dragons portugais pour y accéder, après s'être une défaite 2-1 à l'aller.