A l'heure où le chef-lieu de la région Souss Massa est soumis à une régénération somptueuse, sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi,c'est en fait tout une nouvelle mentalité qui devrait se mettre en place pour combler le vœu ardent du Souverain. Agadir n'a plus droit à l'erreur, depuis qu'elle est majestueusement placée au diapason du registre de la Centralité et du Relai de l'antichambre des provinces récupérées et du Sahel auquel l'accès à l'Atlantique est désormais suggéré au grand jour. La capitale du Souss est donc appelée à jouer ce rôle nodal dans le processus du parachèvement de la cause territoriale d'une part et à concourir au couronnement focal de la renaissance capitale d'autre part. Compte tenu alors de ces missions de haute dimension, la prochaine métropole sur laquelle reposentles espoirs d'une Nation mue à plein régime tant au Nord vers le vieux continent que négocie brillamment la ville du Détroit qu'au Sud avec la résurrection que s'enrôle crânement la cité d'Al Inbiâte, est condamnée à se convertir en chantier permanent, entamé par l'actuel PDU aux ultimes convulsions. Agadir s'engage de plein fouet, dans une perspective où il n'y aura plus de place aux manies obsolètes et idées surannées de divers secteurs dont les auteurs persistentencore à s'agripper et rabâcher le verbiagearchaïque etdésuet de plusieurs décennies, sans s'apercevoir ou faisant semblant de méconnaître le déclin qui s'affiche par rapport à leur déliquescenceavérée. Agadir est amené à se dissocier du discours creux et philistin qui s'est habituellement proliféré dans les salons climatisés et les fauteuils veloutés, sans efficience ni incidence sur le cours de faits. On n'a plus le temps de ressasser les mêmes scénarios, pour une ville cosmopoliteprédisposée, de par sa position capitale de Carrefour vital du royaume et par sa disponibilité multidisciplinaire, à s'atteler au grand galop à cette immense cavalcade. Que la vieille cohorte, obstinée à détenir les rênes de la calèche, vide les lieux pour les générations des temps modernes, où la numérisation est Reine et où le savoir-faire contemporain est Roi ! On aura assez « bouffé » de la rente d'antan, du foncier du temps du laxisme, des largesses illicites sans nul contrôle et dans l'impunité totale. Basta ! Agadir ne peut plus tolérer la médiocratie dans l'ère de la refonte tous azimuts, le monopole des rentiers intouchables, la spoliation des domaines publics, la ratatouille des brebis galeuses sous prétexte de la « légitimité historique »... Agadir a besoin d'un complexe portuairemirobolant, pouvant être en harmonie avec le trafic maritime en croissance et d'unconfluent aéroportuaire attractif à même de contenir les affluxéléphantesques attendus, d'untourisme repensé et revisité en parfaite cohésion avec les attentes de l'industrie de voyages et non pas des méthodes révolues d'autrefois. On n'aura pas à s'attendredes responsables de la débâcle à remédier aux déconvenues car la « la plus belle femme ne peut donner que ce qu'elle a », tel que disait l'adage de coutume. Agadir est en quête de nouveau souffle, celui de la créativité, du sérieux et de la probité pour redorer son blason et de lui permettre de satisfaire la Volonté Royale et celle de la Communauté Régionale voire Nationale car Agadir s'érige en Capitale Centrale du pays. C'est la raison pour laquelle, un nouveau stratège est à sa tête en vue de lui assurer tout le renouveauen attente !