2e Festival national de recherche et d'innovation dans l'art du Malhoun La 2ème édition du Festival national de la recherche et de l'innovation dans l'art du Malhoun, tenue du 8 au 10 décembre courant, a été l'occasion de mettre en lumière cet héritage culturel millénaire du Maroc, et d'examiner les moyens de le développer en introduisant de nouvelles méthodes qui fusionnent différentes formes de musique. Cette édition, organisée sous le thème « Le théâtre et le cinéma au service du Malhoun », s'inscrit dans le cadre du projet de recherche et d'innovation dans l'art poétique et musical du Malhoun, visant à préserver ce patrimoine marocain authentique et à le développer, ont souligné les organisateurs. Initiée par l'association Al Hantati pour le développement du patrimoine andalou et de l'art du Malhoun à El Jadida, en collaboration avec l'association du théâtre « El Forja », et l'association « Angham Zamane » pour le chant authentique à Casablanca, en partenariat avec la Direction provinciale du ministère de la jeunesse, de la culture et de la communication d'El Jadida – département de la culture, cette édition a été marquée par la tenue de conférences, d'ateliers de formation et de compétitions artistiques. Dans une déclaration à la MAP, le président de l'association Al Hantati pour le développement du patrimoine andalou et l'art du Malhoun à El Jadida, Rachid Al Hantati, a souligné que cette deuxième édition s'est distinguée par un programme riche et varié de représentations théâtrales, de concours, d'ateliers et de conférences visant principalement à mettre en lumière l'art du Malhoun. L'ouverture du festival, a fait savoir M. Al Hantati, a été marquée par l'exposition d'une pièce de théâtre musicale « Opérette » intitulée « Ghamr Lghram », une œuvre inspirée du patrimoine musical, visant à réinterpréter de manière moderne la pièce de théâtre « Harraz Aouicha », conformément aux évolutions technologiques en matière de musique. Pour sa part, l'auteur et réalisateur de la pièce « Harraz Aouicha », Abdellah Moutaki, a affirmé que cette pièce de théâtre se veut une tentative de renouveler et d'enrichir l'histoire patrimoniale en introduisant des styles musicaux occidentaux et orientaux, qui mélange ainsi l'authenticité avec la modernité, tout en conservant le Malhoun, qui a été inscrit comme patrimoine immatériel mondial par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Lors du festival, un atelier d'écriture de scénario a été organisé sous la direction du professeur Abdellah Moutaki, ainsi qu'un concours de « court métrage documentaire ».