Clôture de la 23ème édition du FNF de Tanger DNES à Tanger Mohamed Nait Youssef Au site historique « Borj Dar El Baroud » de la ville du Detroit, le rideau est tombé, samedi soir, sur la 23ème édition du Festival national du film (FNF) organisée par le Centre cinématographique marocain. En effet, le long-métrage « Mon père n'est pas mort » (MY DAD IS NOT DEAD) du réalisateur et producteur marocain Adil El Fadili a décroché le Grand Prix de cette édition qui s'est déroulée du 27 octobre au 4 nombre. Emu sur scène, le réalisateur dont le trophée a été remis par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a rendu un vibrant hommage à son père, Aziz El Fadili décédé en novembre 2021. Ce film de 100 minutes emmène le public dans une fête foraine où le petit Malik est en quête de son père Mehdi arrêté par la police alors qu'il s'est trouvé accidentellement au milieu d'un rassemblement politique. Cette œuvre cinématographique revient sur une période cruciale de l'histoire du Maroc ; les années de plomb. Adil El Fadili a raflé également les Prix de la réalisation, de la production et celui du son pour son film « Mon père n'est pas mort ». Des prix, un condensé d'émotions... Dans un chapiteau archicomble, les prix, nombreux d'ailleurs, ont été remis aux films primés. D'abord, un Prix spécial a été décerné au film « Les damnés ne pleurent pas » de Fyzal Boulifa. Pour ce qui est du Prix de la première œuvre, il a été accordé au film « Queens » de la réalisatrice Yasmine Benkirane. Le jury de la compétition des longs-métrages de fiction, présidé par la productrice Souad Lamriki accompagnée de Zahia Zahiri (comédienne), Maria Daïf (actrice culturelle), Souad Houssein (fondatrice de l'Observatoire panafricain de l'audiovisuel et du cinéma – Djibouti), Hammadi Gueroum (critique du cinéma), Malek Akhmiss (comédien) et Mohcine Besri (scénariste et réalisateur) a décerné le Prix du scénario au long-métrage « Les damnés ne pleurent pas » du réalisateur marocain, Fyzal Boulifa. Saleh Bakri a décroché, quant à lui, le Prix du 1er rôle masculin pour son rôle dans le film « Le Bleu du caftan » de Maryam Touzani. Outre, le Prix du 1er rôle féminin est revenu à l'actrice Aicha Tebbae pour son rôle dans le film « Les damnés ne pleurent pas », alors que les Prix du 2ème rôle masculin et féminin sont revenus, respectivement, aux acteurs Hatim Seddiki pour son rôle incarné dans le long-métrage « Un été à Boujad » de Omar Mouldouira et Nisrine Benchara pour son rôle dans le film « Queens » de Yasmine Benkirane. Quant au Prix de l'image, il est revenu à Mathieu De Montgrand (Mon père n'est pas mort). Fattah Ngadi s'est également primé en remportant le Prix de la musique originale pour le film « Mon père n'est pas mort ». Le prix du montage a été décroché par Nicolas Rumpl pour le film « Bleu du caftan » de la réalisatrice Maryam Touzani. Une mention spéciale du jury de la compétition des longs-métrages a été attribuée à Tarik El Idrissi pour son film « Sound Of Berberia ». Courts-métrages de fiction Par ailleurs, « Sur la tombe de mon père » de la réalisatrice Jawahine Zentar a été décroché le Grand Prix de la compétition des courts-métrages de fiction. Le Prix spécial du jury, présidé par la scénariste et réalisatrice Rita El Quessar accompagnée de la scénariste et réalisatrice Fatima Boubakdy, de la comédienne Fatima Ezzahra El Jaouhari, du réalisateur et comédien Mohamed Achaour, en plus du réalisateur et producteur Munir Abbar , a été décerné au le film « No Key » de Walid Messnaoui, alors que le Prix du scénario est attribué au court-métrage « Seminal Animals » du réalisateur, Karim Souissi. Latefa Ahrrare a remporté la mention spéciale du jury pour son court-métrage, « Sahara mon amour ». Longs-métrages documentaires En outre, la compétition des longs-métrages documentaires, le Grand Prix a été décerné par le jury présidé par le scénariste et producteur Ali Essafi au documentaire « Fragments from heaven » du réalisateur, Adnane Baraka. Le jeune réalisateur Othmane Saadouni a remporté, quant à lui, le Prix spécial du jury et une mention spéciale du jury pour son film documentaire « Mirroirs brisées » braquant les lumières sur les danseurs. Anas Zemati s'est vu décrocher le Grand prix de la compétition « films d'écoles » pour son film « L'éprouvantail », alors que la mention spéciale est revenue à Israe Tobich pour son film « L'âme sanglante ». Prix de la critique et des ciné-clubs Les Prix de la critique ont été décernés cette année au réalisateur Fyzal Boulifa pour son long-métrage « Les damnés ne pleurent pas », à la réalisatrice Jawahine Zentar pour son court-métrage « Sur la tombe de mon père » et la réalisatrice Fatima Aglaz pour son documentaire « La dernière mine ». Les Prix des ciné-clubs ont été pas en reste. Ils ont revenus aux réalisateurs Tarik El Idrissi pour son long-métrage « Sound Of Berberia », Aymane Bensliman pour son court-métrage « Débris » et Adnane Baraka pour son documentaire « Fragments From Heaven ». Walid Mesnaoui a reçu une Mention spéciale de cette catégorie pour son court métrage « No Key ».