Entièrement tourné en studio à Casablanca, le film de 100 minutes revient sur un des épisodes sombres du Maroc, celui des années de plomb, raconté avec brio à travers les yeux de Malik, un enfant dont le père a disparu et qui se retrouve gardé par des animateurs de cirque traditionnel marocain. Lors de cette cérémonie, le Grand-prix du festival a été remis à Adil El Fadili par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid. Le jury de la compétition des longs-métrages de fiction, présidé par la productrice Souad Lamriki, a décerné son Prix spécial au film "Les damnés ne pleurent pas" de Fyzal Boulifa, tandis que les Prix de la réalisation et celui de la production ont été également attribués au cinéaste Adil El Fadili pour son film "Mon père n'est pas mort". Le Prix de la première œuvre a été décerné au film "Queens" de Yasmine Benkirane, alors que Fyzal Boulifa a également remporté le Prix du scénario pour son long-métrage "Les damnés ne pleurent pas". "Le Bleu du caftan" de Maryam Touzani a valu à son protagoniste, Saleh Bakri, le Prix du 1er rôle masculin, alors que Aicha Tebbae s'est vue décerner le Prix du 1er rôle féminin pour son rôle dans le film "Les damnés ne pleurent pas". Les Prix du 2ème rôle masculin et féminin sont revenus, respectivement, aux acteurs Hatim Seddiki et Nisrine Benchara pour leur rôle dans les long-métrages "Un été à Boujad" de Omar Mouldouira et "Queens" de Yasmine Benkirane. Pour ce qui est du Prix du son, il a été remporté par le film "Mon père n'est pas mort" (Adil Alami et Youssef Ajakane), ainsi que le Prix de l'image remis au même film (Mathieu De Montgrand). Le Prix de la musique originale a également été décerné à Fattah Ngadi pour le film "Mon père n'est pas mort", alors que celui du montage est revenu au film "Bleu du caftan" (Nicolas Rumpl) Nouvellement introduit à la 23ème édition du FNF, le Grand prix de la compétition "films d'écoles", a lui été décerné à Anas Zemati pour son film "L'éprouvantail".