Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) vient de publier les résultats de l'arrêté des comptes nationaux du deuxième trimestre de l'année 2023, et les chiffres sont encourageants pour l'économie nationale. Selon le rapport, l'économie nationale a enregistré une croissance de 2,3%, surpassant ainsi les chiffres du même trimestre en 2022, où la croissance était de 2,2%. Cette croissance a été alimentée par deux facteurs clés : les activités non agricoles et le secteur agricole. Les activités non agricoles ont affiché une augmentation en volume de 2,1%, tandis que le secteur agricole a enregistré une hausse remarquable de 6,3%. Cette performance a été tirée principalement par la demande extérieure, ce qui souligne l'importance du commerce international pour la croissance économique nationale. Malgré cette croissance positive, le contexte économique n'était pas sans défis. Une forte inflation a été constatée, ce qui peut avoir un impact sur le pouvoir d'achat des citoyens. Cependant, le rapport indique également une amélioration de la capacité de financement de l'économie nationale, ce qui peut être un signe positif pour l'investissement et le développement à long terme. En détaillant les performances par secteur, on observe que le secteur agricole a connu une augmentation significative de 6,3% au deuxième trimestre de 2023. Cela a été attribué en grande partie à l'augmentation de l'activité agricole, bien que la croissance de la pêche ait ralenti à 0,5%. En revanche, le secteur secondaire a enregistré une baisse de 2,8% au lieu d'une hausse de 0,1% observée au même trimestre de l'année précédente. Cette contraction s'explique par la diminution des valeurs ajoutées dans diverses industries, notamment l'industrie d'extraction, le bâtiment et les travaux publics, et les industries de transformation. Seule l'électricité et l'eau ont enregistré une légère augmentation. Le secteur tertiaire, quant à lui, a enregistré une croissance ralentie de 4,4%. Cette performance a été marquée par une hausse de 2,3% dans les activités des services immobiliers, mais également par un ralentissement dans des secteurs tels que l'hébergement et la restauration, le transport et l'entreposage, les services de l'éducation, de la santé et de l'action sociale, les services publics, la recherche et le développement, l'information et la communication, les services financiers et les assurances, ainsi que le commerce et la réparation de véhicules. En conclusion, les données de l'arrêté des comptes nationaux du deuxième trimestre 2023 témoignent d'une croissance économique nationale positive, portée par la demande extérieure et le secteur agricole dynamique. Cependant, les défis liés à l'inflation et aux performances mitigées dans certains secteurs appellent à une gestion prudente de la politique économique pour soutenir cette croissance à long terme. L'épargne nationale à 29,5% du PIB au deuxième trimestre L'épargne nationale s'est située à 29,5% du produit intérieur brut (PIB) au deuxième trimestre de cette année, au lieu de 29,9% au T2-2022, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette évolution tient compte de l'augmentation de 6,8% de la consommation finale nationale en valeur au lieu d'une hausse de 8,5% enregistrée une année auparavant, indique le HCP dans une note d'information sur la situation économique nationale au T2-2023. Avec la hausse de 6,8% du PIB aux prix courants et l'augmentation de 1,2% des revenus nets reçus du reste du monde, le revenu national brut disponible a progressé de 6,4% au deuxième trimestre 2023 au lieu de 6% le même trimestre de l'année précédente, fait savoir la même source. De son côté, l'investissement brut (formation brute de capital fixe, variation des stocks et acquisition nette d'objets de valeurs) a représenté 27,9% du PIB au lieu de 35% durant le même trimestre de l'année précédente, ce qui dégage une capacité de financement de 1,5% du PIB au deuxième trimestre 2023 au lieu d'un besoin de financement de 5,2% du PIB la même période de l'année précédente.