Le grand rêve des générations futures Saoudi El Amalki « Voir Naples et mourir ! », disait Goethe, l'écrivain germanique au 18ème siècle en vue de faire plaisir aux napolitains. Mais également, l'on reprenait la même expression : « Voir Venise et mourir ! », pour dire son exultation collective, face à la splendeur de cette cité flottante. La métropole naissante qui s'offre aux yeux de manière graduelle, depuis quelques années, n'est pas si loin de l'émerveillement qui incite à dire aussi : « Voir Agadir et mourir ! ». Sans aucunement verser dans l'excès régionaliste, on ne peut guère se retenir de flagorner la ville de tous les superlatif, du fond en comble. Du haut du promontoire de la majestueuse citadelle d'Agadir Oufella, aux monticules attenants, s'étend à perte de vue l'imposante baie ondulatoire, sous le charme soyeux de l'océan. Une somptueuse vue panoramique, rendue encore plus olympienne à retenir en haleine, par la toute gracieuse implication du privé, à travers un téléphérique phosphorescent. Après un détour des plus émotionnels qui fait naître des sensations à la fois de nécrologie, patrimoine et fierté, dans ces espaces pittoresques, savamment et royalement raccommodés, on descend découvrir les merveilles structurantes de la ville. On découvre non sans exaltation, le travail titanesque et fastueux sur les artères minutieusement endiguées par des allées piétonnes et enjolivées de lignées de verdure de part et d'autre, mises en œuvre avec un tel raffinement qu'on croirait aux parcs de Victoria Tower Gardens de Londres, notamment l'imposant barreau est/ouest. A propos des jardins, l'ébahissement n'est pas à sa fin puisque, pas moins de cinq bosquets oasiens aussi verdoyants que divertissants abritent en leurs seins de centaines de visiteurs au quotidien où ils ont droit à la détente et au loisir. Sur nombre recoins de la cité se sont implantés comme des champignons, la série de maisons de culture et de théâtre dont le plus en vue n'est autre que le Grand Théâtre. Un bel acte de reconnaissance pour une région qui enfantait, durant des années, des prodiges de création et de trouvaille en art dramatique, au septième art, en art plastique en poésie et littérature...et qui souffraient la pénurie, l'exiguïté et la médiocrité infrastruturelle. Bientôt, le privé, encore lui, mettra au monde un « citycentre » exquis de mall, de mégaramade congrès... qui insufflera à coup sûr, une continuité éclatante d'Agadir Bay sur le quartier Founty dit SONABA. Le PDU gratifiera la ville de splendides réalisations en giratoires fleuries, de parkings luxueux, de trémies magnifiques, de route de contournement de belle facture, de la corniche relookée... Il convient également de rajouter à cet élan, le pôle de santé qui regroupe aujourd'hui une ribambelle d'unités tels la faculté de médecine et de pharmacie, le CHU, l'hôpital psychiatrique et dont le privé vient aussi de mettre sa pierre dans cette dynamique, avec l'hôpital « Amikdal » et l'université privée de sciences de santé UPSSA dont les tout débuts vont avoir lieu en cette nouvelle année universitaire 2023 / 2024, sans oublier l'ancienne université internationale privée d'Agadir, intitulée Universiapolis. À la fin de la date butoir du Programme Royal prévue pour 2024, Agadir se revêtira d'une nouvelle parure dorée et surseoira en véritable métropole, en pleine Centralité comme le désire le Souverain qui a eu le grand mérite de lui porter ce sublime intérêt, mais si ardemment relayé par un escadron d'homme et de femme empreints de civisme et d'abnégation, en dépit de deux années de Covid. Il est bien clair que ce travail éléphantesque déployé par ces vaillants bâtisseurs, se soldera par de dépassements en temps et budget, à cause des effets de la pandémie. Ce que ces braves constructeurs, de divers postes et services auront contribué à la renaissance d'une ville de rêve dont les résidents et les visiteurs seront comblés ! C'est la meilleure pensée qu'on puisse rendre à des rescapés d'une ville sinistrée qui ont vécu le malheur des années de manque et de précarité !