Après l'entrée en vigueur, dimanche 5 février, de la décision d'interdiction de l'importation en Europe des produits pétroliers raffinés de Russie, suite à l'embargo décidé par les 27 en mai 2022 pour les raisons que tout le monde connait, le président du groupe du progrès et du socialisme à la Chambre des représentants a adressé, lundi 6 février une question écrite à la ministre de la transition énergétique et du développement durable dont voici la traduction : « Depuis dimanche, 5 février 2023, la décision d'interdiction sur l'importation des produits pétroliers russes dans l'Union européenne est entrée en vigueur, après avoir été prise en juin dernier, pour des raisons que tout le monde connaît. Par conséquent, la Russie, en tant que producteur de produits pétroliers, cherche évidemment à exporter ces produits vers de nouveaux marchés. Etant donné que notre pays a besoin de produits pétroliers importés de l'étranger, à la lumière notamment de la crise énergétique mondiale, et que la Russie est l'un des partenaires de notre pays, nous vous demandons, madame la ministre : avez-vous un plan d'action pour tenir compte de cette évolution, afin de faire bénéficier notre pays de l'excédent énergétique russe à moindre coût ? Cette variable aura-t-elle un impact positif sur la facture énergétique de notre pays, étant donné que cette facture est une des causes du déficit budgétaire ? Nous vous interrogeons également sur l'impact de ces évolutions sur les prix des carburants à la consommation ? Dans le même temps, nous vous interrogeons sur votre approche concernant la raffinerie de la Samir et la nécessité de son redémarrage, compte tenu de son rôle dans le stockage ? ». M'Barek TAFSI