Une grosse gifle et non des moindres, que les séparatistes viennent de concéder, à la suite du retrait de reconnaissance à leurs dépends par la république du Kenya, l'une des pièces maîtresses du camp indépendantiste, appuyé à torrent par la junte algérienne. Pire encore, cette claque cinglante dont l'encaisseur ne fut autre que leur chef alors qu'il s'apprêtait à se faire mousser dans sa tunique bleue, parmi le parterre de convives à la cérémonie de la mise au Pouvoir du nouveau président kenyan. Ce fut la douche froide assénée de plain fouet, au pantin sécessionniste, rabaissé au plus bas et contraint à regagner illico ses patelins, à bord de l'avion présidentiel algérois. La dérision fut à son paroxysme pour une entité fantoche, en affreux cauchemar ! Pendant que le malfrat se faisait refouler sans avoir savouré les mets de « Nyama Choma », plat populaire du pays des safaris, le chef de la diplomatie marocaine et son homologue kenyan paraphaient déjà des accords bilatéraux de coordination, ponctués par une déclaration sans ambages de la partie kenyane, tirant un trait sur un passé leurrant et ouvrant une nouvelle page d'éclaircie sur la question de l'intégrité territoriale marocaine. Cette vague rend à l'évidence fiable, non pas des nations induits à l'erreur, mais également et surtout celles qui étaient obstinément liées aux propagandes mensongères du régime des militaristes. Elle est donc bien révolue l'ère de la démystification et du soudoiement que ne cessait de faire répandre le voisin de l'est au détriment de la cause nationale, profitant de l'inertie de la diplomatie marocaine d'antan, de la politique de chaise vide à l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), au lendemain de la marche verte et de la montée en puissance de la guerre froide, favorisant souvent les modes d' « indépendantismes expansionnistes ». Les galonnés algériens ont beau courir derrière le dogme de « libération nationale » auprès des régimes latino-américains et sud-africains en vue de s'adjuger par vile imposture, le Sahara, historiquement et légitimement faisant partie à la mère-patrie, ce n'était que peine perdue qui se solde par un cuisant échec et un amer gâchis pour les peuples du Maghreb, durant un demi-siècle de conflit artificiel. A présent, ce sont des multitudes qui se rendent compte des menteries algériennes, rallient la voix de la raison et sollicitent la voie de la coopération Win Win qu'incarne une nation de traditions et de valeurs que fut séculairement le Maroc, des lustres durant. Cette prise de conscience qui s'empare actuellement de la plupart des pays africains devrait en principe, déboucher sur l'évacuation pure et simple, de ce guignol factice de l'instance de l'Unité Africaine et sur la mise à clos de ce dossier vieux d'environ cinq décennies, tout en intentant un procès à l'encontre du régime algérien pour avoir fait endurer aux réfugiés les sévices abjects et aux peuples voisins les calvaires douloureux de la haine et de l'animosité !