La galerie «Kent» de Tanger transformée en une grande parade L'artiste-peintre Abdelkrim Ouazzani, fait son come-back sur la scène artistique Marocaine. Il revient en transformant la galerie tangéroise «Kent» en une grande parade. Connu par sa vision basée sur le plaisir, le jeu, l'harmonie des formes et des couleurs, l'artiste présente jusqu'au 17 février 2022 sa nouvelle exposition baptisée «Ma nature». En effet, cette exposition transporte le public dans un monde imaginaire, merveilleux, rempli de bonheur et de joie. Tahar Ben Jelloun a témoigné à cette occasion que, «Ouazzani est un poète. Un poète qui, au lieu d'utiliser des mots, s'empare des couleurs d'enfance. Il raconte aussi des histoires, brèves mais laissant à notre imagination le pouvoir de les continuer, de les célébrer ou simplement de les garder pour soi. Il y a d'abord cette légèreté qui nous emmène directement dans le pays du rêve». Il est à souligner que, cette évènement donne à voir un ensemble de créations, constituées notamment des peintures et des sculptures colorées. On y trouve entres autres des grues-bicyclettes, des poissons-carrosses, des juments-vigognes aux mamelles de laitières normandes, des chouettes télévisions, des girafes à hélices ou des poussins acrobates... Indique le communiqué de la galerie. Il est à rappeler que, l'artiste chevronné, native de Tétouan Abdelkrim Ouazzani fut le premier peintre marocain à évoluer dans la mouvance de la figuration libre. D'abord son parcours a commencé lorsqu'il a intégré l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1975, après avoir achevé un cursus identique dans sa ville natale. Dès son retour, le jeune et brillant diplômé endossera la fonction de directeur pédagogique de l'Institut national des beaux-arts de Tétouan, pour en assurer la direction jusqu'à sa retraite, en 2014. L'artiste avait présenté son travail partout dans le monde et à de nombreuses manifestations internationales. Depuis quelques années, il avait reçu des honneurs principalement au Musée Mohammed VI d'art contemporain, la Villa des arts de Rabat, le Comptoir des Mines de Marrakech, la Galerie Loft casablancaise, le réseau entier des Instituts français, à l'Institut du Monde arabe parisien, à Santiago du Chili, Sao Paulo, Palerme, Malaga ou Berlin. En 2019, le Centre d'art moderne de Tétouan lui a consacré sa saison, en lui rendant un grand hommage.