Jumia, la plateforme de commerce électronique leader, vient de rendre public son premier rapport sur le commerce électronique en Afrique et au Maroc. Intitulé "Jumia Africa e-Commerce Index 2021", ce rapport s'appuie sur des données recueillies sur la plateforme Jumia et illustre l'importance et l'impact des achats en ligne dans un contexte de pandémie. Selon ce rapport, les consommateurs du continent et notamment du Maroc, utilisent de plus en plus l'application mobile Jumia pour réaliser leurs différents achats. Ce changement s'inscrit au Maroc dans un large dynamique de transformation économique et qui est notamment en train de s'opérer auprès de la population jeune, urbaine et férue de technologie. Le rapport, réalisé en partenariat avec la CNUCED, la SFI et Mastercard, démontre que bon nombre de commerçants et d'artisans locaux au Maroc ont également pu continuer à écouler leurs produits. Si la COVID-19 a entraîné une importante perturbation de l'approvisionnement et de la logistique à l'échelle internationale, une forte demande pour les produits de tous les jours, notamment les biens de consommation a été constatée sur la plateforme Jumia. «Nous avons suivi l'évolution des comportements d'achats des Marocains qui ont beaucoup changé pendant le confinement en devenant plus axés sur les produits de première nécessité et du quotidiens », a déclaré Larbi Belghiti Alaoui, directeur général de Jumia Maroc. Les effets de la pandémie, soutenus par les efforts commerciaux et marketing opérés par Jumia, ont conduit à un changement dans le mix de catégories de produits, notamment au niveau des articles de Mode, de Beauté et FMCG. « Le Ministère œuvre pour la création d'un écosystème d'innovation axé sur le digital, au service du secteur du commerce et de la distribution et notamment le e-commerce. Dans ce sens, le ministère travaille en collaboration avec les partenaires institutionnels et le secteur privé pour promouvoir la digitalisation et vulgariser les moyens susceptibles de booster le commerce via des outils et canaux digitaux, tout en veillant à la protection des intérêts des professionnels et des consommateurs.« , a déclaré Abdelouahed Rahal, Directeur général du commerce au Ministère Marocain de l'Industrie, du Commerce, de l'Economie verte et du Numérique. En outre, la Covid-19 a indéniablement permis d'accélérer le rythme de l'innovation tout en contribuant à améliorer l'inclusion financière et sociale au sein du Royaume. Les consommateurs marocains sont en train de modifier de plus en plus leurs habitudes de consommation pour adopter des paiements sans contact de type « tap-and-go », mais aussi pour réaliser des achats en ligne, et explorer le potentiel offert par les nouveaux moyens de paiement. L'adoption de nouvelles technologies de paiement est donc indéniablement en hausse, et l'appétence des consommateurs pour de nouvelles expériences numériques rapides et flexibles ne cesse de croître au Maroc. Jumia Maroc a d'ailleurs relevé une dynamique croissante concernant l'adoption des paiements numériques au niveau de sa plateforme. En effet, davantage de consommateurs se sont tournés vers JumiaPay pour la première fois durant la pandémie, et ce principalement pour des raisons de sécurité et pour la qualité des services qu'offre l'application notamment pour ce qui est du règlement de factures par exemple. Durant cette période de pandémie, le commerce électronique continue à jouer un rôle central à travers son impact social et économique. Etant un facteur clé d'inclusion, qui offre des nouvelles opportunités aux entreprises et créateur d'emploi, notamment pour les jeunes, l'e-commerce contribue efficacement à la modernisation et la restructuration du secteur du commerce dans notre pays, favorisant de ce fait, la transition vers une économie numérique résiliente, plus compétitive et plus prospère. Il est indéniable que le commerce en ligne est encore en plein essor au Maroc, et partout ailleurs. Toutefois, le niveau de développement escompté n'est toujours pas atteint au vue des atouts dont dispose notre pays, particulièrement un taux de pénétration d'internet qui dépasse les 74%, un engagement gouvernemental pour le développement du digital, un secteur des technologies de l'information et de la communication très compétitif et une jeune population précocement initiée aux technologies de l'information et de la communication.