Produits de grande consommation Par Fairouz EL Mouden Le renchérissement des prix des produits alimentaires de grande consommation est encore de mise. La hausse des prix touche malheureusement une multitude de produits affectant sérieusement les bourses modestes. La flambée des prix n'a pas empêché le gouvernement de tenter de se montrer rassurant par rapport à l'abondance des denrées alimentaires et à la stabilité, voire même la baisse des prix des matières produites localement, exception faite des produits qui dépendent de matières premières dont le cours se fixe selon les fluctuations du marché mondiale. La flambée des prix des produits alimentaires et non alimentaires est toujours d'actualité et suscite des inquiétudes auprès des ménages et des familles à revenu modeste. Presque aucun produit n'échappe aujourd'hui à la hausse presque généralisée des prix. Les prix des fruits et légumes frôlent des niveaux excessifs. Cela touche même les produits largement consommés, à savoir la tomate (entre 6 et 8 dirhams le kilo), l'oignon (6 dirhams le kilo) et la carotte et la pomme de terre à près de 8 dirhams le kilo. Les prix des autres légumes dépassent les 12 dirhams. Côté fruits, à part les pommes et les bananes locales de qualité très moyenne qui restent accessibles (entre 10 et 12 dirhams), tous les autres fruits s'avèrent couteux. Le même constat est observé du côté des viandes rouges, blanches et poissons dont les prix sont jugés très chers. Aucune baisse n'a été enregistrée depuis quelques mois contrairement à ce qu'indique le communiqué du gouvernement qui relate une révision à la baisse des prix de certaines matières et produits comme le sucre, la farine, les légumes, les fruits, la viande et le lait. Ledit communiqué explique que « d'autres produits, qui dépendent de matières premières dépendant des cours internationaux, connaissent des fluctuations dues à la situation mondiale ». Et de poursuivre : « La reprise de l'économie mondiale après la pandémie du Covid-19 a entraîné une augmentation de la demande qui s'est traduite par une pression sur l'offre et l'abondance des produits et des cours sur le marché international ». Le processus inflationniste s'étale à d'autres produits non alimentaires, notamment le gasoil, les frais de transport, l'immobilier, les frais d'eau et d'électricité... Sans oublier les prix d'intrants agricoles (semences, pesticides, engrais...). La hausse des prix se poursuit toujours et aucune baisse n'est ou n'a été observée réellement. En attendant le renforcement du contrôle des prix et la mise ne place des procédures de surveillance appropriées promis par l'exécutif, le citoyen continue de subir de plein fouet la hausse du coût de la vie et la généralisation des tensions inflationnistes qui impacte une large gamme de produits alimentaires et non alimentaires.