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Une mémoire plastique vivante jetant les ponts entre le passé et le présent
Publié dans Albayane le 19 - 08 - 2021


Par: Abdelaziz Hayoun –MAP
Le Centre d'art moderne de Tétouan continue, depuis sa création en 2013, de jouer le rôle d'incubateur et d'acteur en tant que mémoire plastique vivante jetant les ponts de la culture entre le passé et le présent, emmenant le visiteur dans un voyage visuel unique et inoubliable.
En visitant ce Centre, un joyau de l'architecture andalouse et marocaine, il vous semble que vous vous déplacez entre de multiples mondes de l'école plastique locale et nationale, et vous vous promenez dans les chemins de l'art plastique, pour lequel a été fondé l'Institut national des beaux arts (INBA) de Tétouan, de la génération des pionniers à celle des contemporains, qui sont restés fidèles à une institution d'art plastique ayant instauré les premiers fondements de la créativité plastique. Bien plus qu'un simple espace culturel d'exposition et un site dans lequel le visiteur peut facilement contempler les précieuses oeuvres de l'art plastique marocain moderne et contemporain, le Centre d'art moderne de Tétouan, grâce aux toiles qu'il comporte, à son mode d'exposition professionnel et à la répartition thématique chronologique intelligente adoptée, se veut un espace qui simplifie les caractéristiques du développement de l'art plastique marocain et les figures de proue qui ont marqué cette mémoire, ainsi que le mode de développement de cette école unique.
Chaque artiste a un coin propre à lui dans ce musée, qui acceuille plus de 200 peintures et 19 sculptures, et aucun visiteur, même s'il est l'un des grands connaisseurs d'art, ne peut s'aventurer à affirmer que la créativité d'un artiste est mieux que l'autre, puisque chaque artiste soit il complète l'autre, ou il complète l'image d'une école particulière et des expériences hors du commun ayant marqué cet art créatif au Maroc, qui est apparu sous sa forme académique au début du XXe siècle. Ce Centre artistique, en tant qu'héritage intellectuel acquis, vous transporte, à travers des figures créatives qui ont contribué à la promotion du rayonnement de l'art marocain sur l'échiquier international, dans une chronologie intelligente et un processus évolutif, qui commence par le grand artiste peintre Mariano Bertuchi Nieto, héritier du courant romantique et fondateur de l'Ecole nationale des beaux-arts de Tétouan en 1945, Mohamed Serghini et Carlos Caicos, suivis de Mekki Mghara, Abdellah El Fakhar, Saad Ben Safaj et Mohamed Chebaa.
A cela s'ajoute la génération d'artistes des années soixante-dix et quatre-vingt, qui ont représenté de prestigieuses écoles artistiques internationales, tels que Bouzid Bouâbid, Abdelkrim El Ouazzani, Ahmed El Amrani et Abdelwahid El Daghali, sans oublier la génération des années quatre-vingt dix, qui a préservé les fondements conceptuels de l'école artistique tétouanaise, tout en diversifiant l'expérience et ses méthodes, avec à leur tête Adil Rabiî, Mounia Twiss et Bilal Cherif.
L'artiste-peintre Bouzid Bouâbid avait raison lorsqu'il a souligné, dans une déclaration à la MAP, que le centre raconte et incarne le patrimoine visuel séculaire de Tétouan et des arts patrimoniaux qui ont une identité authentique et distinguée, que la ville a accumulés à travers des siècles de développement et de progrès.
Les œuvres d'art qui ont abordé l'expérience plastique de Tétouan, sous ses différentes facettes, malgré leurs divergences de vues, elles reflètent les différentes sensibilités esthétiques et l'actif créatif des générations successives, qui ont contribué à enrichir l'identité artistique marocaine, devenue un référence à l'échelle arabe et mondiale.


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