Voitures électriques et autonomes Le constructeur automobile américain General Motors a annoncé vouloir encore accélérer ses investissements dans les véhicules électriques et autonomes, de 30% d'ici 2025, pour les porter à un total de 35 milliards de dollars. Le groupe, qui avait déjà nettement révisé à la hausse ses ambitions sur ces secteurs en pleine croissance fin 2020, prévoit également de construire deux usines de batteries électriques supplémentaires, en plus des deux sites déjà en construction. Avant la pandémie, l'entreprise dirigée par Mary Barra avait promis de dédier 20 milliards de dollars aux véhicules électriques et autonomes, un montant relevé à 27 milliards en 2020. Avec cette nouvelle accélération, l'entreprise ambitionne de devenir le leader sur le marché des véhicules électriques en Amérique du Nord, le leader mondial des batteries électriques et des piles à hydrogènes et, avec sa filiale Cruise, être le premier groupe à proposer à grande échelle un véhicule autonome, détaille un communiqué. « Il existe une conviction forte et croissante parmi nos employés, clients, concessionnaires, fournisseurs, syndicats et investisseurs, ainsi que parmi les décideurs politiques, que les véhicules électriques et la technologie de conduite autonome sont les clés d'un monde plus propre et plus sûr pour tous », a justifié Barra. Le groupe espère proposer 30 modèles de véhicules électriques d'ici 2025 et en vendre alors plus d'1 million par an. Il mise dans un premier temps sur les versions électriques de quelques modèles phares, comme le pick-up GMC Hummer ou la Chevrolet Silverado. GM fait face à une concurrence croissante sur ce créneau. Au-delà du leader actuel Tesla, d'autres constructeurs traditionnels comme Volkswagen et Ford ont récemment mis le paquet sur l'électrique avec de grandes ambitions. Le groupe souligne, par ailleurs, pouvoir se permettre ses investissements grâce à ses bons résultats au cours des trois derniers trimestres, dopés par l'appétit des américains pour les achats de nouvelles voitures. Le constructeur a aussi relevé ses anticipations pour le deuxième trimestre en cours et s'attend désormais à un bénéfice opérationnel avant impôt compris entre 8,5 et 9,5 milliards de dollars au premier semestre, contre 5,5 milliards initialement.Vu la persistance des difficultés à se procurer des semi-conducteurs, un composant essentiel dans les voitures, le groupe prévoit toujours que la situation restera complexe et imprévisible au second semestre.