La scène tristement jouée par de veules acteurs, en compagnie de leurs comparses, s'est également ponctuée comme elle eut débuté, en une lugubre singerie. Le gredin séparatiste, jouissant des largesses, tel un prince emmitouflé dans les draps soyeux, s'éclipsait furtivement dans les ténèbres à lueurs clandestines du berceau espagnol. Le navet que proposent obscurément les deux comédiens hispano-algérien s'avère d'une bassesse ahurissante, si bien loin de s'identifier à une attitude «humanitaire». Miguel Cervantes, l'écrivain espagnol du classique « Don Quichotte de la Manche » se serait sans doute, remué dans sa tombe si on lui soufflait la médiocratie théâtrale dans laquelle s'embourbe actuellement la postériorité ibérique. Sans peut-être, s'en rendre compte, l'Espagne aurait donc mis un énième clou sur le «sarcophage» de la proximité partenariale avec son voisin du sud, en le sacrifiant de la manière la plus ignoble pour se faire «attendrir» par une bouffonnerie militariste macabre. Par ces conduites entachées de duplicité, elle se serait discréditée auprès d'un partenaire notarié qui s'est viscéralement fidélisé au pacte bilatéral les liant, depuis des lustres, au service de la réciprocité win win de la région. Sans pour autant se faire intimider par cette attitude déloyale, empreinte de traîtrise, le Maroc, en stature implacable et en pleine possession de son potentiel, s'érige plus que jamais, en nette position d'imperturbabilité avérée. En effet, c'est bel et bien l'Espagne qui aura besoin de la générosité et de l'engagement marocains sur les dossiers de haute acuité qui hante non seulement la péninsule mais aussi le vieux continent, du moins de sa partie dite méditerranéenne. En jouant ce vilain jeu, l'ancien colonisateur aura hypothéqué les crédits dont elle bénéficiait avec son allié séculaire, en pariant toutes ses cartes sur un régime belliciste, fondé sur la menterie et l'opprobre. Pour quelques bouffées de produits gaziers, l'Espagne se couvre de risées, au point de se décrédibiliser dans l'enceinte universelle et de se souiller de vices d'hypocrisie mesquine. L'auteur de la célèbre citation de tous les temps « Le style est l'homme ! », Leclerc de Buffon disait un jour : « Lorsque l'hypocrisie croit échapper à tous les yeux, un rayon de la vérité luit, perce le nuage, l'illusion se dissipe, le prestige s'évanouit, le scandale seul reste et l'on voit à nu toutes les difformités du vice grimaçant la vertu! ». L'Espagne aura alors beau se dissimuler derrière de mièvres prétextes, elle ne fera que s'abaisser davantage face à l'équité et la justesse de la cause marocaine. Encore doit-elle avoir honte de se mouiller par des errements odieux, attentatoires aux droits humains, en se prenant pour refuge en faveur du bourreau des tortures et des homicides crapuleux. Pendant ce temps, « le Maroc est bien dans son Sahara », tel que le martelait si souvent le Souverain dans ses multiples discours et tient à y monter ses édifices, à l'instar de toutes les régions du royaume. En dehors de cette action édifiante, le reste n'est que tohu-bohu fade et indolore !