En ces jours de ramadan, le traditionnel rituel de distribution des couffins munis de denrées alimentaires aux démunis de la société,va bon train dans l'ensemble du territoire national. La société civile en plus des structures parallèles des partis politiques s'activent auprès des mécènes pour s'octroyer des paniers garnis et les remettre aux déshérités, un peu partout dans les quartiers urbains et les patelins du milieux rural. Chaque année, en ce mois sacré et à l'instar de l'opération officielle de la fondation Mohammed VI pour la solidarité dont le coup d'envoi est toujours donné par le Souverain, des initiatives similaires jalonnent également aussi bien les villes que les campagnes afin d'accomplir ces actes caritatifs. Bien naturellement, on ne peut que se réjouir de ces actions solidaires qui s'illustrent notamment, en ces temps de piété. Seulement, il s'avère cette année, que cet événement de dévotion survient juste à la veille de l'échéancier électoral. D'aucuns en profitent alors en vue de donner libre cours à la campagne électoraliste, sans aucune retenue. Bien entendu,les organisations créées par les formations politiques à vocation sociale ne sauraient être tancées pour avoir vaqué à ces missions bienfaisantes. D'où la légitimité toute absolue de ces action snob les. Dans ce sens, on se rappellera le « Secours Populaire », structure sociale relevant du Parti communiste français, dont la militance se limitait à des gestes liés strictement à la condition humaine. Mais, il faut dire aussi qu'une fondation en fait particulièrement trop ! Sans avoir la moindre intention de verser dans la polémique ou encore la surenchère, il y a lieu de condamner avec vigueur les pratiques attentatoires à la déontologie dont fait preuve le« tsunami bleu » dans tous les divers coins du royaume.Armée jusqu'aux dents de fonds astronomiques dont on ne sait pas l'origine, mais à coup sûr, on sait très bien à quelles fins ils sont destinés, cette institution associative se livre à des ruées effrénées sur toutes les maisonnées, exploitant leur ignorance et leur misère. Le comble de ce guet-apens tendu aux couches déshéritées, ce sera sans doute, le fait que ces victimes, selon leurs témoignages dans les antennes des réseaux sociaux, s'indignent de recevoir une carte d'adhésion au parti en filigrane et non pas à l'association donatrice, sans qu'ils n'aient point rempli de formulaire ni demandé le ralliement à la formation partisane en question.Une imposture de vilain goût qui révolte des pauvres gens et tente de fausser le jeu démocratique, par le biais de ces conduites déloyales, à seulement quelques mois des échéances électorales. Après la fameuse opération «cent jours, cent villes», menée point à point, par des transports massifs et des festins pantagruéliques, on s'adonne à présent à de vils faux-fuyants dans le but de soutirer des voix auprès du « petit peuple», en mal d'une vie décente et prospère. Quel malheur !