Les avancées importantes réalisées au Maroc sur la voie de la consécration des droits de l'homme et de la consolidation de l'édifice démocratique dans le Royaume, ont été mis en relief vendredi lors de la 46ème session du Conseil des droits de l'homme, tenue cette année sous un format virtuel en raison de la pandémie. Présentant la déclaration du Maroc au titre du Point 2 de l'Ordre du jour, l'ambassadeur représentant permanent du Royaume à Genève, Omar Zniber, a souligné l'engagement constant du Maroc à consolider davantage les acquis accomplis dans le domaine des droits de l'homme, ainsi que le grand intérêt accordée à la dimension des droits de l'homme dans la mise en oeuvre des différentes stratégies de développement dans le Royaume. M. Zniber a indiqué dans ce sens que dans le cadre de la gestion de la pandémie du nouveau coronavirus, le Maroc, s'appuyant sur ses propres capacités, a adopté une la stratégie équilibrée réconciliant les mesures visant à endiguer la pandémie et à atténuer ses incidences socioéconomiques d'une part, et les engagements internationaux dans le domaine des droits de l'homme, d'autre part. Ainsi, le Maroc qui s'est évertué à garantir l'accès aux soins, a lancé sa campagne nationale de vaccination, qui se déroule dans des meilleures conditions, et profite, à titre gracieux, à tous les Marocains et à tous les étrangers résidant dans le pays, y compris les réfugiés et les migrants, a-t-il poursuivi. Sur un autre registre, et conscient de l'interdépendance entre santé et jouissance des autres droits de l'homme, le Maroc a adopté, le 11 février dernier, une loi-cadre visant la généralisation, à l'horizon 2025, de la protection sociale au profit de tous les Marocains, a fait observer l'ambassadeur, notant que la mise en œuvre de cette loi passe par quatre axes avec des échéances précises, en l'occurrence la généralisation de l'Assurance maladie obligatoire, à fin 2022, au profit de 22 millions personnes supplémentaires, et la généralisation des allocations familiales durant les années 2023 et 2024 au profit des familles qui n'en profitent pas encore. Il s'agit également de l'élargissement de la base des adhérents aux régimes de retraite pour inclure environ 5 millions de personnes qui exercent un emploi et ne bénéficient d'aucune pension à horizon 2025, et la généralisation de l'indemnité pour perte d'emploi durant l'année 2025 pour couvrir toute personne exerçant un emploi stable. De surcroit, et pour renforcer davantage son interaction et sa coopération avec le Haut commissariat aux droits de l'homme (HCDH), le Maroc, en plus de la soumission de plusieurs rapports aux différents organes de traités, et de contribution aux divers mécanismes, a adressé des invitations à des détenteurs de mandats, la dernière en date est adressée au Rapporteur Spécial sur les droits de l'homme à l'eau potable et à l'assainissement, pour se rendre au Maroc en juillet 2021, a-t-il relevé. Sur le plan local, et soucieux d'ancrer la culture des droits de l'Homme, de tolérance, de citoyenneté et de vivre-ensemble chez l'apprenant, une convention cadre de coopération et de partenariat a été signé, début ce mois, entre le Conseil national des droits de l'Homme et le Ministère de l'Education, visant la promotion des valeurs des droits de l'Homme dans la sphère scolaire et universitaire, a-t-il rappelé. En outre, et pour renforcer davantage l'implication du genre féminin dans la gestion de la chose religieuse au Maroc, et après avoir relevé le défi de féminiser la profession des Adouls (notaire de droit musulman), sept nouvelles nominations féminines ont été opérées au Conseil supérieur des Oulémas au Maroc, renforçant la participation des femmes à la gestion des affaires religieuses, a ajouté M. Zniber.