Les membres du Conseil Supérieur de la Communication Audiovisuelle (CSCA) se sont rendus, vendredi et samedi à Dakhla, aux sites régionaux de production et de diffusion de radio et de télévision. Organisée par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) et la Société nationale de radiodiffusion et de télévision (SNRT), cette visite à Dakhla, première étape, s'inscrit dans le cadre d'une série de visites à plusieurs sites de diffusion et de production de radio, ainsi que les installations de la HACA dédiées à l'enregistrement du signal de diffusion des radios régionales, indique un communiqué de la HACA. Ces visites sont programmées dans le cadre global des interactions continues entre l'instance de régulation et le pôle public de l'audiovisuel pour améliorer le service au citoyen usager des médias, note la HACA. Le programme conçu comme des Journées portes ouvertes à l'intention du CSCA, en tant qu'instance délibérative et décisionnaire de la HACA, a pour objectif également de présenter les efforts déployés par l'opérateur public historique et principal acteur du paysage audiovisuel national en matière de développement et de généralisation de la télévision numérique terrestre et de couverture des chaines et des radios de service public. Par ailleurs, et au regard de sa mission de veille à l'accès du citoyen à une offre audiovisuelle riche et diversifiée et de sa mobilisation pour la promotion de l'équité territoriale en matière d'offre audiovisuelle, la HACA étendra ses visites, en concertation avec les opérateurs éditeurs de radios et de télévisions privées, aux studios et aux infrastructures de diffusion de ces derniers, poursuite la même source. A noter que ces visites sont organisées à l'issue d'un cycle de rencontres entre les membres du CSCA et l'ensemble des opérateurs de radio et de télévision tenues au siège de l'instance. Ces réunions ont permis d'aborder des questions importantes pour la réflexion commune à promouvoir entre le régulateur et les éditeurs de services audiovisuels publics et privés, tel que la diversification de l'offre, le développement de la qualité des contenus, la promotion de la production nationale, la transformation numérique de l'audiovisuel ou encore l'impact de la crise pandémique sur l'écosystème médiatique, conclut le communiqué.