par Taoufik Saoulaji La nouvelle présidente de la Confédération africaine de volleyball (CAVB), Bouchra Hajij, a estimé que son élection dimanche à la tête de l''instance africaine est «une consécration de la position du Royaume en Afrique et un hommage à la femme marocaine et au sport national». Dans un entretien accordé à la MAP, Mme Hajij a exprimé sa fierté en tant que femme marocaine, africaine et arabe de son élection à la tête de la Confédération africaine de volleyball, soulignant qu'elle ne ménagera aucun effort pour promouvoir cette discipline dans tous les pays du continent africain. «Je suis également fière de mon appartenance à mon pays, le Maroc, auquel 42 pays africains ont fait confiance et l'ont choisi à la tête de la Confédération africaine de volleyball, et ce n'est pas étrange pour le Royaume, étant donné le rôle de pionnier qu'il joue au niveau continental sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI», a indiqué Mme Hajij. Elle a relevé que son élection à la présidence de cette instance continentale est une victoire du Maroc et de toutes les femmes marocaines qui ont démontré qu'elles sont capables de maîtriser la gestion et la direction dans tous les domaines, en particulier dans le domaine sportif qui était jusqu'à récemment l'apanage des hommes. Mme Hajij a affirmé qu'elle-même et l'équipe qui va travailler à ses côtés durant son mandat sont conscients de la lourde responsabilité qui pèse sur eux, exprimant sa volonté d'œuvrer au profit du sport en général et du volleyball en particulier, ainsi que pour les jeunes passionnés de cette discipline dans tous les pays africains. Elle a, à cet égard, noté que son programme qui a été soumis aux différentes fédérations nationales comporte plusieurs projets et chantiers visant à donner un nouvel élan au volleyball dans le continent africain, relevant que ses précédentes fonctions en tant que vice-présidente de l'instance africaine lui ont permis de connaître les points forts et faibles de la discipline, ainsi que les opportunités à saisir pour sa promotion et son développement. Selon elle, ces projets et chantiers s'articulent, notamment, autour de la formation continue dans les différents domaines liés au volleyball, tant en ce qui concerne les entrainements, que l'arbitrage et les professions qui lui sont liées comme la médecine et le massage, de la restructuration des cadres féminins et de la réduction du fossé entre hommes et femmes, en particulier en ce qui a trait à l'accès aux postes de responsabilité et de gestion. Elle a également indiqué que les fédérations nationales seront traitées sur un même pied d'égalité afin de réduire les disparités entre les pays de l'Afrique du nord, leaders dans cette discipline, et le reste du continent, sur les plans cognitif, technique et de qualification des cadres, tout en formulant des propositions dans ce sens, à l'instar de l'organisation de compétitions inter-régions dans le beach-volley et le volley-ball indoor. Sur un autre registre, Mme Hajij a fait savoir que l'accent sera mis, par ailleurs, sur la diversification des ressources financières à travers la recherche de nouveaux sponsors afin que les revenus de la CAVB ne dépendent plus de la seule prime reçue de la Fédération internationale de volleyball et du Comité international olympique. L'objectif étant, a-t-elle poursuivi, la promotion de ce sport, notamment le beach-volley, qui draine de plus en plus de sportifs (1ère discipline mondiale aux JO-2016) et de téléspectateurs. La responsable marocaine n'a pas omis de mentionner que le volleyball africain traverse une crise de gestion sérieuse, ce qui a poussé 42 fédérations nationales à voter pour le changement, se disant «présidente pour tous», tant pour ceux qui ont voté pour elle que pour ceux qui ont voté pour son rival. Elle a en outre fait savoir qu'un partenariat sera noué avec la Confédération asiatique de volleyball dans le domaine de l'échange d'expériences. Mme Hajij a souligné que le message de félicitations que lui a adressé SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de son élection à la tête de la CAVB est une «source de fierté» et qu'il la motivera à fournir davantage d'efforts afin d'être à la hauteur de la confiance placée en elle. L'élection de Mme Hajij, présidente de la Fédération royale marocaine de volleyball, à la tête de l'instance continentale, dimanche dernier par visioconférence, est intervenue après l'obtention de 42 voix sur 54 fédérations nationales, contre 12 voix pour son rival égyptien Amr Elwani, président de la CAVB depuis 2001. Mme Hajij est membre de la commission de parité de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique. Elle est également membre de la commission de la Culture et du patrimoine olympique du Comité international olympique. Dans cet entretien, Mme Bouchra Hajij a également jeté la lumière sur son programme et ses priorités pour le développement de la discipline dans le continent africain. Que représente votre élection à la tête de l'instance continentale du volleyball ? Mon élection à la tête de la CAVB, une consécration de la position du Royaume en Afrique et un hommage à la femme marocaine et au sport national. Je suis également fière de mon appartenance à mon pays, le Maroc, auquel 42 pays africains ont fait confiance et l'ont choisi à la tête de la Confédération africaine de volleyball, et ce n'est pas étrange pour le Royaume, étant donné le rôle de pionnier qu'il joue au niveau continental sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI. Cette élection est une victoire du Maroc et de toutes les femmes marocaines qui ont démontré qu'elles sont capables de maîtriser la gestion et la direction dans tous les domaines, en particulier dans le domaine sportif qui était jusqu'à récemment l'apanage des hommes. Votre programme a-t-il contribué à votre succès aux dépens de votre rival? Effectivement, mon programme qui a été soumis aux différentes fédérations nationales comporte plusieurs projets et chantiers visant à donner un nouvel élan au volleyball dans le continent africain, relevant que ses précédentes fonctions en tant que vice-présidente de l'instance africaine lui ont permis de connaître les points forts et faibles de la discipline, ainsi que les opportunités à saisir pour sa promotion et son développement. Quels sont les principaux axes de votre programme? Le programme est axé sur des projets et chantiers qui s'articulent, notamment, autour de la formation continue dans les différents domaines liés au volleyball, tant en ce qui concerne les entrainements, que l'arbitrage et les professions qui lui sont liées comme la médecine et le massage, de la restructuration des cadres féminins et de la réduction du fossé entre hommes et femmes, en particulier en ce qui a trait à l'accès aux postes de responsabilités et de gestion. Selon ce programme, les fédérations nationales seront traitées sur un même pied d'égalité afin de réduire les disparités entre les pays de l'Afrique du nord, leaders dans cette discipline, et le reste du continent, sur les plans cognitif, technique et de qualification des cadres, tout en formulant des propositions dans ce sens, à l'instar de l'organisation de compétitions inter-régions dans le beachvolley et le volleyball indoor. La CAVB dispose-t-elle de ressources financières suffisantes pour mettre en œuvre ce programme? L'accent sera mis sur la diversification des ressources financières à travers la recherche de nouveaux sponsors afin que les revenus de la CAVB ne dépendent plus de la seule prime reçue de la Fédération internationale de volleyball et du Comité international olympique. L'objectif étant, a-t-elle poursuivi, la promotion de ce sport, notamment le beach-volley, qui draine de plus en plus de sportifs (1ère discipline mondiale aux JO-2016) et de téléspectateurs. Le volleyball africain traverse une crise de gestion sérieuse, ce qui a poussé 42 fédérations nationales à voter pour le changement. Je serai une «présidente pour tous», tant pour ceux qui ont voté pour moi que pour ceux qui ont voté pour mon rival. Par ailleurs, un partenariat sera noué avec la Confédération asiatique de volleyball dans le domaine de l'échange d'expériences.